Les établissements participants
La liste d’établissements choisis pour participer à l’expérimentation sur la formation continue a été rendue publique il y a quelques jours. 12 universités ou groupements universitaires, des « lauréats » et des « pionniers » d’après le secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche Thierry Mandon, seront donc chargés de travailler sur la formation continue.
50 établissements étaient volontaires pour travailler sur de nouvelles initiatives dédiées à la formation. L’université d’Angers, l’université de Bretagne occidentale, la Comue (Communauté d’universités et établissements) Paris Sciences et Lettres, l’université de Cergy-Pontoise, l’association Toulouse Tech (regroupant l’INP Toulouse, l’Insa Toulouse et l’ENI Tarbes), l’université de Strasbourg, la Comue Sorbonne Universités, l’université de La Rochelle, l’Upec (université Paris-Est-Créteil) et l’Upem (université Paris-Est-Marne-la-Vallée), l’université de Picardie-Jules-Verne, la Comue Université Côte d’Azur et la Comue Université de Lyon se sont démarqués par leur « degré de maturité différent sur la formation continue, mais [possèdent] tous une maturité claire dans la relation à l’entreprise » l’a indiqué François Germinet dans son rapport.
Le CNAM participe également à ce projet et endosse le rôle d’expert.
De nouveaux postes
Le président de l’université de Cergy-Pontoise a expliqué : « C’est une dynamique globale que nous voulons entraîner. Nous ne sommes pas en concurrence les uns avec les autres, c’est la marque “université” qui doit être renforcée et mieux comprise par l’entreprise ».
Premier coup de pouce, la création de 30 postes proposés à ces 12 universités et groupements. « Cet appui permettra d’aider à la structuration des équipes. […] On peut raisonnablement espérer atteindre 5 % du budget des établissements grâce à la formation continue d’ici à trois ans » espère le secrétaire d’État.
L’objectif à terme, changer l’image de l’université : « Nos établissements ont considérablement bougé ces dernières années, mais leurs progrès ne sont pas suffisamment reconnus. Une fois cette activité de formation continue consolidée, beaucoup verront différemment nos universités et chercheront à faire d’autres choses avec nous »