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Auxiliaire puéricultrice ou infirmière puéricultrice : quelles différences ?

Tu rêves de travailler auprès des enfants afin de participer à leur bien-être et leur épanouissement ? Mais entre le métier d’auxiliaire puéricultrice et celui d’infirmière puéricultrice, tu n’arrives pas à choisir ? Diplomeo t’aide à comprendre toutes les différences entre ces deux professions passionnantes !
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L’auxiliaire de puériculture et l’infirmier puériculteur ou infirmière puéricultrice sont deux professionnelles qui jouent un rôle clé dans le développement et l’accompagnement des enfants. Ces deux métiers occupent une position stratégique dans le secteur de la petite enfance. D’ailleurs, ils sont souvent amenés à collaborer. Mais leurs compétences, leur domaine d’intervention, leur environnement de travail et leur formation sont un peu comme le sel et le poivre. Complémentaires, mais bien différents.

Tu te demandes si tu as le profil d’une auxiliaire puéricultrice ou si une carrière d’infirmière puéricultrice peut davantage te correspondre ? Que l’enquête commence !

Auxiliaire puéricultrice et infirmière puéricultrice : entre soins de confort et soins médicaux

L’auxiliaire puéricultrice et l’infirmière puéricultrice poursuivent toutes les deux le même objectif : garantir le bon état de santé des enfants. Mais ce qui différencie une infirmière puéricultrice d’une auxiliaire puéricultrice, c’est d’abord l’aspect médical de son métier. L’infirmière puéricultrice est en mesure de prodiguer certains soins médicaux comme des prises de sang ou des examens. En revanche, l’auxiliaire puéricultrice se concentre davantage sur les soins d’hygiène ou les activités du quotidien.

Les missions de l’auxiliaire de puériculture

L’auxiliaire de puériculture qui exerce son métier à l’hôpital n’a pas vraiment le même quotidien qu’une auxiliaire puéricultrice qui occupe un emploi dans une crèche. Cependant, leur feuille de route comprend des responsabilités similaires, telles que :

  • Favoriser l’éveil et le développement des enfants avec des activités adaptées
  • Prodiguer les soins quotidiens
  • Accompagner les jeunes parents à la maternité pour l’alimentation, la toilette et le change des enfants
  • Assister l’infirmière puéricultrice
  • Dans une crèche : gérer un groupe d’enfants en bas âge tout en assurant leur sécurité

Les missions de l’infirmière puéricultrice

Les missions d’une infirmière puéricultrice peuvent légèrement différer selon la structure qui l’emploie. Toutefois, elle endosse généralement les responsabilités suivantes :

  • Surveiller l’état de santé des enfants
  • Réaliser un travail de prévention auprès des parents avec des conseils en matière de santé, de nutrition, de sommeil et d’hygiène
  • Élaborer le projet pédagogique d’une crèche
  • Assurer la continuité des soins et collaborer avec d’autres professionnels de santé
  • Effectuer des soins infirmiers lorsque c’est nécessaire, notamment en cas d’hospitalisation

Auxiliaire puéricultrice et infirmière puéricultrice : une question de hiérarchie

Lorsqu’elles travaillent dans la même structure de santé, comme un hôpital, une maternité ou une crèche, l’infirmière puéricultrice peut être amenée à encadrer le travail de l’auxiliaire puéricultrice. Elle est en position de lui donner des consignes et de lui confier certaines responsabilités. Elle joue aussi un rôle de supervision et peut même participer à sa formation.

Auxiliaire de puériculture vs infirmière puéricultrice : une formation plus ou moins longue

Tu rêves d’intégrer rapidement le marché de l’emploi ? Tu ne souhaites pas te lancer dans une formation de plusieurs années avant de pouvoir exercer ton métier ? Alors, c’est plutôt vers le métier d’auxiliaire puéricultrice qu’il faut te tourner.

Tu aimerais plutôt te diriger vers des études de santé ? Les examens et les cours ne te font pas peur et tu es prêt à réviser pendant quelques années supplémentaires après le bac ? Alors, le métier d’infirmière puéricultrice peut te convenir.

La formation pour exercer le métier d’auxiliaire puéricultrice

Pour accéder à un emploi d’auxiliaire de puériculture, il est nécessaire d’obtenir le diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture. Celui-ci peut être validé à l’issue d’une formation d’un an, accessible dès 17 ans et sans condition de diplôme. Les études s’organisent entre apprentissage théorique et pratique au sein d’un institut de formation d’auxiliaire de puériculture (IFAP). Durant sa formation, l’auxiliaire puéricultrice en herbe a l’occasion de réaliser 770 heures de stage réparties sur 22 semaines.

Par ailleurs, l’obtention de certains diplômes comme le CAP accompagnant éducatif petite enfance ou le bac pro accompagnement, soins et services à la personne, permettent de bénéficier de dispenses et d’allègements pour la formation d’auxiliaire puéricultrice.

La formation d’une infirmière puéricultrice

Le cursus pour exercer le métier d’infirmier puériculteur s’avère beaucoup plus long que le parcours pour accéder à un emploi d’auxiliaire de puériculture. Tu dois d’abord obtenir le statut d’infirmière ou de sage-femme. Pour la première option, tu dois valider le diplôme d’État d’infirmier après une formation de trois ans dans un institut de formation en soins infirmiers (IFSI). 

Pour la seconde possibilité, tu dois entrer en école de sage-femme : après une première année de formation en parcours accès spécifique santé (PASS) ou licence accès santé (LAS), cinq ans d’études t’attendent pour obtenir le diplôme d’État de docteur en maïeutique. Une fois ton diplôme d’État d’infirmier ou de docteur en maïeutique en poche, tu peux te présenter au concours d’entrée en formation de puéricultrice. Si tu le réussis, tu intègres une formation d’un an qui te permet de valider le diplôme d’État de puéricultrice.

Entre auxiliaire puéricultrice et infirmière puéricultrice, quelles sont les différences de salaire ?

Étant titulaire d’un diplôme de niveau bac+4 au minimum et assumant davantage de responsabilités, l’infirmière puéricultrice perçoit un salaire plus élevé que l’auxiliaire de puériculture. Alors, entre durée de formation, volume de responsabilités et niveau de salaire, à toi de placer le curseur au bon endroit en fonction de tes priorités !

Le salaire d’une auxiliaire puéricultrice

Le salaire d’une auxiliaire de puériculture dépend de son niveau d’expérience, de la zone géographique dans laquelle elle exerce son métier et du secteur qui l’emploie. Dans le public, son salaire est déterminé selon une grille indiciaire qui prend en compte la classe, le grade et l’échelon.

Par exemple, une auxiliaire de puériculture qui travaille à l’hôpital ou dans une crèche publique débute sa carrière avec un salaire annuel brut de 22 000 euros, soit environ 1400 euros net mensuels. Après cinq ans d’expérience, elle peut prétendre à une rémunération de 23 700 euros bruts par an. Et en fin de carrière, l’auxiliaire de puériculture chevronné peut toucher 32 400 euros bruts par an.

Dans le privé, le salaire moyen d’une auxiliaire de puériculture se situe autour de 25 000 euros bruts par an, soit environ 1600 euros net mensuels. Les offres d’emploi pour jeune diplômé affichent généralement un niveau de salaire entre 20 000 et 22 000 euros bruts par an. Mais au fur et à mesure de son expérience, l’auxiliaire puéricultrice peut voir sa rémunération augmenter jusqu’à 35 000 euros bruts annuels, soit près de 2200 euros net mensuels.

Le salaire d’une infirmière puéricultrice

Comme pour l’auxiliaire puériculture, le salaire de l’infirmière puéricultrice dépend avant tout de son ancienneté dans la profession et de la structure qui l’emploie. En revanche, ce métier s’exerce en grande majorité dans le secteur public. L’infirmière puéricultrice est généralement embauchée par un hôpital, une crèche publique ou un service de protection maternelle et infantile.

D’après la grille indiciaire de la profession, une infirmière puéricultrice qui commence sa carrière perçoit un salaire de 25 200 euros bruts par an, soit environ 1500 euros net mensuels. Après 5 ans d’activité, cette rémunération évolue au minimum à hauteur de 31 500 euros bruts annuels. Et en fin de carrière, l’infirmière puéricultrice expérimentée peut percevoir une rémunération jusqu’à 45 420 euros bruts annuels, soit près de 3000 euros net par mois.

Auxiliaire puéricultrice et infirmière puéricultrice : des perspectives d’évolution différentes

Pour l’auxiliaire de puériculture, l’évolution la plus classique consiste à accéder à un emploi d’encadrement dans une crèche ou à s’orienter vers le métier d’infirmière puéricultrice. Après trois ans d’activité dans son métier, l’auxiliaire de puériculture peut se présenter au concours d’entrée en institut de formation en soins infirmiers ou se lancer dans une formation d’éducateur de jeunes enfants.

Pour l’infirmier puériculteur, d’autres voies sont envisageables. Avec de l’expérience, il peut accéder à un emploi de directeur de crèche, s’orienter vers la formation en IFSI ou en IFAP ou même prendre des fonctions d’encadrement dans un service de pédiatrie.

Malgré leur vocation commune, tournée vers le bien-être des enfants, auxiliaire puéricultrice et infirmière puéricultrice suivent des chemins bien différents. Ton choix entre ces deux métiers dépend avant tout de tes aspirations, mais aussi de ton appétence pour le domaine médical ou pour un environnement de travail plus centré sur l’accompagnement.

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