Passionné d’avions, fasciné par les moteurs et amateur de sensations fortes ? Tu rêves de toucher du doigt l’univers du cockpit sans forcément devenir pilote ? Si tu as opté pour un bac pro aéronautique, c’est que le monde de l’aérien t’attire vraiment.
Ça tombe bien, le secteur est en plein boom ! En 2025, l’aéronautique made in France redécolle à pleine vitesse, avec plus de 15 000 postes à pourvoir. Que tu veuilles bricoler sur un moteur d’Airbus, assembler des pièces de fuselage, ou traquer les petits défauts techniques, ton bac pro t’ouvre les portes du tarmac.
Alors, prêt à enfiler ta combinaison et à découvrir ce que l’aéronautique te réserve ? C’est parti pour un tour des métiers accessibles juste après ton bac pro !
Technicien de maintenance aéronautique
Tu aimes mettre les mains dans le cambouis (ou plutôt, dans les moteurs) ? Tu as le sens du détail et tu ne laisses rien au hasard ? Alors le métier de technicien de maintenance aéronautique est fait pour toi !
Il intervient avant et après chaque vol pour vérifier que tout fonctionne parfaitement sur un avion ou un hélicoptère. Il peut aussi assurer des réparations en atelier, démonter des pièces, remplacer des éléments défectueux… Bref, il garantit la sécurité de tous.
Quel est le salaire d’un technicien de maintenance aéronautique ?
En début de carrière, tu gagnes entre 1 800 et 2 200 euros nets par mois. De quoi bien démarrer ! Et au fil du temps, quand tu seras devenu le pro des moteurs, ton salaire pourra facilement grimper jusqu’à 3 000 euros nets mensuels, voire plus si tu prends les commandes d’une équipe.
Quelles perspectives d’évolution quand on est technicien de maintenance aéronautique ?
Avec le temps, tu pourras gravir les échelons : chef d’équipe, planificateur technique, inspecteur qualité, ou même formateur. Certaines spécialisations sont aussi très recherchées, comme la maintenance des groupes auxiliaires de puissance (APU), des systèmes de pressurisation, ou des circuits électriques complexes.
Ajusteur-monteur aéronautique
Tu es minutieux et tu adores assembler, visser, ajuster ? Tu pourrais alors devenir ajusteur-monteur aéronautique. Le bac pro aéronautique option structure est la voie toute tracée pour apprendre les bases du métier.
C’est lui qui participe à la fabrication d’un avion, en assemblant les différentes pièces de la structure ou de l’habitacle. C’est un métier manuel, mais aussi très technique : la précision est essentielle. Pas le droit à l’erreur quand il s’agit de faire voler des appareils de plusieurs tonnes !
Quel est le salaire d’un ajusteur-monteur aéronautique ?
Au début, tu touches entre 1 700 et 2 000 euros nets par mois, ce qui est plutôt pas mal pour un métier où la rigueur est reine. Et avec quelques années derrière toi, surtout si tu montes en responsabilités, ton salaire peut rapidement progresser.
Quelles perspectives d’évolution quand on est ajusteur-monteur aéronautique ?
Ce métier peut t’emmener loin ! Avec de l’expérience, tu peux devenir chef d’équipe en atelier, contrôleur qualité, ou technicien méthodes. Et si un jour tu veux changer de décor, sache que tes compétences sont précieuses dans plein d’autres secteurs, comme l’automobile, le ferroviaire ou le naval. Des ajusteurs pointilleux, il n’en pleut pas tous les jours… Et c’est bien pour ça qu’ils sont chassés comme des pépites par les recruteurs !
Opérateur en matériaux composites
Tu veux bosser avec des matériaux de l’avenir ? Fibres de carbone, résines, matériaux ultralégers ? Bienvenue dans le monde des composites ! L’opérateur en matériaux composites fabrique des pièces pour avions nouvelle génération. C’est lui qui prépare les moules, pose les couches de fibres une à une, imprègne le tout de résine… Concrètement, il fabrique des pièces high-tech qui allègent les avions et leur font consommer moins.
Quel est le salaire d’un opérateur en matériaux composites ?
Ici, tu démarres avec environ 1 700 à 1 900 euros nets mensuels. Plus tu gagnes en expérience, plus ton salaire s’envole, surtout si tu prends en charge une équipe ou des projets plus complexes !
Quelles perspectives d’évolution quand on est opérateur en matériaux composites ?
Avec l’expérience, tu peux devenir technicien composites, intégrer un service R&D pour développer de nouveaux matériaux, ou encadrer une équipe de production. Et si tu rêves d’espace ou de défense, sache que ces compétences te permettront de travailler aussi bien pour l’aéronautique militaire que pour le spatial.
Contrôleur qualité aéronautique
Tu es perfectionniste ? Rien ne t’échappe, pas même une rayure de 0,3 mm ? Alors tu es fait pour être contrôleur qualité. Dans ce métier, tu vérifies que toutes les pièces fabriquées ou réparées respectent les normes. Cela peut passer par des contrôles visuels, des mesures précises, ou des tests non destructifs.
Quel est le salaire d’un contrôleur aéronautique ?
En début de carrière, tu touches entre 1 800 et 2 100 euros nets par mois. Avec l’expérience et en montant en grade, ton salaire peut facilement dépasser les 2 800 euros nets, surtout si tu deviens le maître incontesté du contrôle qualité.
Quelles perspectives d’évolution quand on est contrôleur aéronautique ?
Et la suite ? Tu peux devenir inspecteur qualité, référent technique, voire passer côté bureau d’études pour écrire les normes. Tu peux aussi former les nouveaux ou piloter tout un système qualité dans une entreprise.
Mécanicien moteur
Tu es fasciné par les moteurs, les turbines, les pièces complexes ? Le métier de mécanicien moteur t’attend ! Le bac pro aéronautique option systèmes est une excellente base. Tu démontes, inspectes, nettoies, répares et remontes les moteurs d’avions. Un boulot de haute précision, où chaque vis compte.
Quel est le salaire d’un mécano moteur ?
Pour bien démarrer, compte environ 1 900 à 2 200 euros nets chaque mois. Ce salaire augmente avec la spécialisation et l’expérience, et les mécaniciens moteurs expérimentés peuvent facilement franchir la barre des 3 000 euros nets, surtout dans les grandes compagnies.
Quelles perspectives d’évolution quand on est mécanicien moteur ?
Côté carrière, tu peux te spécialiser sur certains modèles très utilisés (CFM56, LEAP, etc.), devenir technicien expert, chef d’équipe ou même intégrer le département ingénierie pour améliorer les procédures. Certains mécaniciens moteurs deviennent aussi formateurs, contrôleurs ou auditeurs techniques dans les compagnies aériennes.
