Quels seront les secteurs d’activité qui recruteront le plus en 2025 ? La technologie, la santé, l’éducation et la formation, et enfin, le marketing digital — selon Hellowork. Reste maintenant à savoir quels sont les métiers les mieux rémunérés dans ces domaines.
Pour organiser sa mobilité interne, viser des études avec des débouchés prometteurs ou par simple curiosité : avoir un œil sur les secteurs d’avenir qui affichent les paies les plus hautes a son utilité. Diplomeo te dresse la liste des métiers à suivre !
Technologie et informatique : un besoin en sécurité qui s’accroît
💻 Tu ne l’apprends pas : l’informatique est partout ! Si les nouvelles technologies sont au cœur du monde des entreprises, elles ne peuvent pas fonctionner seules ou de n’importe quelle manière. Alors, au commencement de ces machines — et tout au long de leur vie d’ailleurs — on trouve des fonctionshumaines. Parmi elles : la direction des systèmes d’information.
Zoom sur le Directeur des systèmes d’information (DSI)
Au sein d’une organisation, l’informatique, c’est lui : le directeur des systèmes d’information. Aussi appelé « directeur IT », ou encore, « chief information officer - (CIO) », il se charge de la conception, de la mise en œuvre et du maintien de tout l’écosystème informatique d’une entreprise.
Logiciels, matériels, systèmes de stockage des données, réseaux de télécommunication : le DSI garantit le déploiement d’outils efficaces et sécurisés, en lien avec les besoins de l’entreprise. Il est amené à être en contact avec plusieurs interlocuteurs et doit agir selon le budget qui lui est alloué. S’il n’est pas expert dans tout, il supervise néanmoins toutes les équipes et opérations IT.
En stage, alternance ou CDI, tu as pu accéder à l’espace Teams, SharePoint ou Slack de ton organisation, en toute simplicité ? Merci le DSI ! Le recours à un VPN, l’injonction à fermer sa session systématiquement, le rappel nécessaire de trier ses mails : ce sont autant de campagnes de sensibilisation pour lesquelles le DSI est à l’origine. Les enjeux ? Cybersécurité et durabilité.
Quels sont les métiers les mieux payés en informatique en 2024 ?
Quelle formation pour devenir DSI ?
Comme son nom l’indique, le Directeur des systèmes d’information occupe un poste de direction. En règle générale, pour ce faire, il est nécessaire d’avoir plusieurs années d’expérience à son actif. Avant d’être DSI, on occupe souvent un poste de manager, puis de responsable, en projets informatiques.
Le DSI est titulaire d’un diplôme de niveau bac+5 — un master, par exemple — dans le domaine de l’informatique. Il a pu l’obtenir autant en école d’ingénieurs qu’en école d’informatique et télécommunication. Il peut aussi être issu d’un cursus en école de commerce, complété par une autre formation en gestion des systèmes d’information.
Quel est le salaire d’un DSI ?
Le salaire d’un directeur des systèmes d’information peut varier en fonction de plusieurs critères : l’expérience du DSI, la taille de l’entreprise, son secteur d’activité, la localisation géographique, etc.
Un DSI peut percevoir entre 5 000 et 10 000 euros net mensuels. En Île-de-France, le salaire médian se situe au-delà de 120 000 euros bruts annuels. En région, il oscille entre 70 000 et 100 000 euros bruts annuels.
Santé : toujours en quête d’infirmiers
💊 Depuis plusieurs années déjà, de nombreux métiers de la santé sont en tension : ils affichent plus d’offres d’emploi que de candidats. Les établissements de la filière médico-sociale affichent de forts besoins en personnel, notamment en sages-femmes, aides-soignants et infirmiers.
Il faut aussi dire qu’il s’agit de professions porteuses de sens, mais qui s’exercent dans des conditions difficiles.
Infirmier ou l’un des métiers les plus en tension
Plusieurs transitions transforment profondément les sociétés : la transition environnementale, la transformation digitale, mais également la transition démographique. De fait, l’espérance de vie globale s’allonge et de nouvelles maladies se propagent.
En avançant dans le temps, les besoins en professionnels et en services de santé augmentent. Les infirmiers représentent la part la plus importante de professions de soin. C’est dire à quel point ils sont essentiels ! Et pour cause, en milieu hospitalier ou dans d’autres structures variées, les infirmiers travaillent pour la plupart en horaires décalés, en week-end et les jours fériés également.
L’infirmier prévient, guérit et soulage. Mesure de la douleur, observation de symptômes, lecture de résultats d’examens, vaccination, assistance d’actes médicaux, surveillance du suivi des traitements, écoute, accompagnement et conseil : l’infirmier dispense des soins de nature variée, à son initiative, ou sur prescription d’un médecin. Généralement, il encadre aussi d’autres professionnels de la santé : les aides-soignants.
Quelle formation pour devenir infirmier ?
Infirmier est un métier à haute responsabilité. Pour l’exercer, il faut obtenir le Diplôme d’État d’infirmier (DEI). Il est de niveau licence (bac+3). La formation s’effectue en Institut de formation en soins infirmiers (IFSI). Outre l’infirmier généraliste, il existe des cursus courts de spécialisations, accessibles après avoir obtenu le DEI : puériculture, bloc opératoire, anesthésie ou prévention.
Face à la pénurie d’infirmiers, des passerelles se créent pour faciliter la formation aux soins infirmiers. Par exemple, depuis juillet 2023, les aides-soignants forts de 3 ans d’expérience minimum peuvent accéder à la deuxième année de formation en IFSI. Exit la première année — celle-ci est dispensée sous la forme d’un parcours spécifique de 3 mois.
De niveau master, la formation pour devenir infirmier en pratique avancée (IPA) dure 2 ans et est organisée comme suit :
– Première année de tronc commun
– Deuxième année de spécialisation parmi : pathologies chroniques stabilisées, prévention et polypathologies courantes en soins primaires/onco et hémato-oncologie/maladie rénale chronique, dialyse, transplantation rénale/psychiatrie et santé mentale/urgences.
Elle s’adresse aux infirmiers expérimentés et leur permet de voir ses compétences élargies.
Quel salaire pour l’infirmier ?
Sans surprise, un infirmier ne perçoit pas des mille et des cents, mais il représente bien un professionnel recherché sur le marché du travail. Un infirmier en début de carrière perçoit en moyenne un salaire compris entre 1800 et 2200 euros brut par mois, soit environ 1500 euros net par mois. S’il ne s’agit pas d’un salaire qui fait forcément sortir de ses gonds, le métier d’infirmier reste sans conteste un métier d’avenir.
Après quelques années d’expérience, un infirmier gagne entre 2500 et 3500 euros bruts mensuels. Cela représente une rémunération oscillant entre 24 000 et 42 000 euros bruts par an. Avec un statut dit « senior », il est possible de percevoir entre 40 000 et 42 000 euros brut par an, soit 2700 net mensuels. À noter que le secteur privé est plus rémunérateur que le secteur public.
L’éducation et la formation : pour une montée en compétences dans l’ère du temps
✏️ Les étudiants expriment l’envie d’être formés à plusieurs thématiques et pratiques en lien avec les enjeux de demain. En tête : l’intelligence artificielle et la transition écologique. Une fois diplômés, les actifs ont aussi besoin d’être formés, et ce, tout au long de leur vie, sur ces questions. L’objectif ? Booster leur employabilité et rester compétitif en poste.
Quand on a besoin de planifier sa montée en compétences en entreprise, le responsable projets et ingénierie en formation représente un interlocuteur privilégié.
Portrait-robot de l’ingénieur de formation
Aussi appelé « ingénieur de formation », « chef de projet formation » ou « responsable formation », le responsable projets et ingénierie en formation occupe une fonction essentielle au sein d’une organisation. Il établit une cartographie des compétences de tous les salariés afin d’identifier les compétences réelles et les besoins de formation de chacun.
Ce premier diagnostic étant fait, le responsable formation déploie plusieurs programmes pédagogiques, selon plusieurs critères : les aspirations et envies d’évolution personnelles, les réalités du secteur, les objectifs stratégiques de l’entreprise, les lois en vigueur sur la formation professionnelle et le budget alloué.
Formation interne ou externe : il peut faire appel à des prestataires externes qui se déplacent en entreprise, comme il peut mettre en relation un salarié avec un organisme en particulier ou encore, concevoir lui-même le support et contenu de formation. L’enjeu est de sélectionner des solutions adaptées. Serious game, cours du soirs, ateliers collectifs : la forme d’une formation peut changer du tout au tout. Diversité et inclusion, pratiques vertes, cybersécurité, digital durable : le fond n’est pas en reste.
Quel cursus pour devenir responsable formation ?
Avant de conseiller sur les formations à suivre, le responsable formation lui-même doit passer par les bancs de l’école. Il privilégie un cursus de niveau bac+5 dans le domaine des ressources humaines (RH), de l’ingénierie pédagogique, de la gestion et de l’administration générale, ou encore du droit.
D’autres filières sont envisageables, autour des sciences humaines et sociales, comme la sociologie, la psychologie et la communication, par exemple. Un responsable formation peut être issu d’un parcours universitaire, d’une école de commerce avec une spécialisation en RH ou d’un Institut d’études politiques (IEP).
Quel salaire pour le responsable formation ?
Un responsable formation « junior » perçoit généralement un salaire mensuel qui oscille entre 2 500 et 3 000 euros brut, soit 2 200 euros net mensuels. Cela équivaut à un salaire minimum de plus de 30 000 euros bruts par an.
Avec un petit peu plus d’expérience, le salaire moyen du responsable formation atteint environ 4 000 euros bruts par mois, soit près de 3 200 euros net mensuels. Fort d’encore plus d’années d’expérience, il peut prétendre à un salaire mensuel de plus de 4 000 ou 5 000 euros bruts, soit 3 700 euros nets mensuels. Cela représente un salaire annuel supérieur à 60 000 euros brut.
L’essor du digital : faciliter le parcours utilisateur en ligne
🎨 Le développement des nouvelles technologies est synonyme de nouveaux supports et nouvelles pratiques de consommation. Information, e-commerce, loisirs : toutes ces activités sont accessibles à partir de son ordinateur ou de son smartphone.
Comment passe-t-on du kiosque à journaux, du supermarché ou encore de la salle de cinéma à son téléphone ? Exit la magie : là encore, on retrouve des professionnels derrière ces écrans. En tête de file, on retrouve l’UX/UI designer.
Anatomie de l’UX/UI designer
UX et UI renvoient respectivement à l’expérience utilisateur et à l’interface utilisateur. Il s’agit alors de concevoir des plateformes numériques agréables à voir et à utiliser. Typographie, colorimétrie, architecture des menus, barre de recherche, animations… L’UX/UI designer réfléchit à tous ces éléments.
S’il se veut créatif et tourné vers les attentes des utilisateurs, il doit aussi prendre en compte les contraintes techniques qui s’imposent à lui. Autre difficulté, et pas des moindres : il doit assurer la cohérence graphique du site internet sur lequel il travaille, en infusant de l’identité visuelle — et même sonore — de la marque la totalité des éléments qui apparaissent à l’écran.
L’UX/UI design sont des domaines indissociables, bien que certaines annonces d’emploi mettent l’une ou l’autre fonction en avant. Par ailleurs, l’UX/UI designer ne travaille pas seul : il collabore avec les développeurs et l’équipe produit afin de déployer les meilleures solutions possibles, que ce soit sur ordinateur, téléphone ou tablette.
Quelle formation pour devenir UX ou UI designer ?
L’UX/UI designer possède des compétences créatives et techniques. Il doit avoir des connaissances en développement front-end, mais également maîtriser les outils de conception graphique comme Adobe ou Figma, par exemple.
Il peut être issu d’une formation de niveau bac+2, bac+3 ou bac+5. Pour devenir UX/UI designer, il est possible d’opter pour un BTS, un BUT ou un autre cursus universitaire, mais également pour un cursus dispensé en école d’ingénieurs ou de commerce, dans le domaine de l’informatique, du design graphique ou du marketing.
Les écoles d’arts graphiques constituent également de bonnes voies d’orientation pour une carrière dans le webdesign. À noter qu’il existe plusieurs formations courtes et certifiantes qui forment à ces activités, comme des bootcamps.
Quel salaire pour l’UX/UI designer ?
En début de carrière, le salaire d’un UX/UI designer peut osciller entre 2500 et 3000 euros brut par mois, soit plus de 30 000 euros brut annuels.
Le salaire moyen est compris entre 3 000 et 3 500 euros bruts par mois, soit 2300 et 2800 euros net par mois. Cela équivaut à un salaire brut annuel compris entre 36 000 et 42 000 euros.
Après plusieurs années d’expérience, L’UX/UI designer peut prétendre à un salaire compris entre 4 000 et 5 000 euros bruts par mois, soit 3 100 à 3 900 euros net par mois. À noter également que la rémunération varie d’une région à l’autre.
➡️ Pour finir en beauté, voici un tableau récapitulatif des secteurs d’avenir, avec un métier phare qui affiche des rémunérations intéressantes :
Secteur | Métier | Niveau d’études | Salaire médian mensuel |
Informatique | Directeur des systèmes d’information (DSI) | Bac+5 | Près de 3900 euros brut |
Formation | Responsable de formation | Bac+5 | Près de 3 500 euros brut |
Digital | UX/UI designer | Bac+2 à bac+5 | Près de 3 500 euros brut |
Santé | Infirmier | Bac+3 | Près de 2500 euros brut |