Le tourisme, ça te fait rêver ? Faire le tour du monde et découvrir un tas de nouvelles cultures, c’est tout ce que tu aimerais faire ? Seulement, il te manque le plus important : une opportunité. Mais, avec le programme vacances-travail (PVT), une solution existe pour toi ! Que dirais-tu de partir à la découverte d’un autre pays tout en travaillant sur place ? On t’explique tout !
Programme vacances-travail : en quoi ça consiste ?
Donner la possibilité aux jeunes de voyager et travailler en même temps : voilà le concept du PVT. Pendant une durée qui peut aller jusqu’à un an, les personnes âgées de 18 à 30 ans (35 ans pour l’Argentine, l’Australie et le Canada) ont l’opportunité, grâce au programme vacances-travail, de partir à l’étranger pour faire du tourisme et y travailler sur place.
Tu peux choisir le type de boulot que tu souhaites exercer, sachant que les plus courants sont les « petits jobs », pour que tu puisses aussi profiter de ton séjour pour visiter. Par exemple, en Australie, ceux qui font un PVT optent notamment pour des jobs saisonniers de cueillette, dans la restauration ou encore dans la vente.
Le PVT est possible dans 17 pays : Australie, Argentine, Belgique, Brésil, Canada, Chili, Colombie, Corée du Sud, Équateur, Hong-Kong, Japon, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Russie, Taïwan, Uruguay.
Attention, si tu peux te faire des sous directement dans le pays qui t’accueille en y exerçant un travail, tu dois aussi avoir des fonds pour préparer ton voyage. En effet, c’est toi qui prends en charge ton séjour ! Visa, transport, logement et autres besoins : un montant minimal de ressources est fixé chaque année par les États participants au programme. Globalement, selon le ministère de l’Europe et des affaires étrangères, les pays d’accueil vérifient que tu possèdes entre 2 500 et 3 000 euros pour faire un PVT.
À noter : tu ne peux faire qu’un PVT par pays, à l’exception du Canada, de la Nouvelle-Zélande et de l’Australie, qui ont leurs propres modalités et donnent l’opportunité de réitérer l’expérience sous certaines conditions.
Tu ne dois pas avoir un contrat de travail ou une promesse d’embauche pour pouvoir partir en PVT.
PVT : qui peut participer et comment ?
S’il n’y a pas de prérequis particuliers pour pouvoir faire un programme vacances-travail, comme un diplôme spécifique ou un projet professionnel ficelé, il faut tout de même entrer dans des cases précises :
- Ne pas déjà avoir bénéficié du programme dans le pays choisi (sauf exception)
- Avoir un passeport français à jour
- Avoir acheté un billet de retour ou avoir des ressources suffisantes pour en acheter un
- Pouvoir subvenir à ses besoins au début du séjour
- Ne pas être accompagné d’enfants à charge
Tu remplis toutes ces conditions ? Place maintenant aux démarches à suivre pour bénéficier du PVT ! Tout d’abord, tu dois faire ta demande de visa auprès de l’ambassade ou du consulat du pays de destination, situés en France. Petite exception pour l’Australie et le Chili : la demande se fait directement en ligne. À noter que ce visa est considéré temporaire et donc valable seulement un an.
Ensuite, tu auras toute une liste de justificatifs à fournir et un formulaire à remplir pour compléter ton dossier : lettre de motivation, CV, certificat médical, casier judiciaire vierge, justificatif d’assurance… Prépare-toi à la paperasse ! Dans tous les cas, l’idéal est de t’informer directement auprès des ambassades et consulats français des pays concernés pour avoir un maximum d’infos sur les conditions à remplir et sur le dossier à fournir.
Chaque année, les pays fixent un quota de participants à ne pas dépasser, à l’exception de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande :
- 7 000 pour le Canada
- 2 000 pour la Corée
- 1 800 pour le Japon
- 1 500 pour l’Argentine
- 750 pour Hong-Kong
- 500 pour le Brésil et Taïwan
- 400 pour le Chili et la Colombie
- 300 pour l’Équateur, le Mexique, le Pérou, et l’Uruguay
Aventures, apprentissages, accomplissements : les avantages du PVT
Tu hésites à te lancer dans le programme vacances-travail ? Ne pars pas trop vite, on te dit pourquoi ça peut être une bonne idée d’y songer !
Booste tes compétences professionnelles
Tu as toujours rêvé de travailler hors frontières ? Selon les réglementations de certains pays, cela peut être plus ou moins compliqué. Ainsi, le PVT te permet d’obtenir un permis pour travailler à l’étranger, plutôt difficile à obtenir en dehors de ce programme.
Cette expérience professionnelle est évidemment une plus-value pour ton CV, puisqu’elle témoigne de ta détermination, de ton intérêt pour l’international et de ta capacité à te challenger.
Vis une expérience personnelle
Quand tu pars en PVT, tu pars seul. Par conséquent, tu gagnes en autonomie et en responsabilités. Loin de tes proches et de ton environnement, tu dois te débrouiller pour travailler et subvenir seul à tes besoins : un vrai défi !
En plus de te donner les moyens pour autofinancer ton aventure à l’étranger, tu vis une véritable expérience de vie. Tu fais de nouvelles rencontres, tu cultives ton ouverture d’esprit et tu repars la tête pleine de souvenirs !
Pense à adapter ton nouveau forfait mobile et ton compte bancaire à ta mobilité. Tu pars pendant un an et garder contact avec tes proches est primordial. Aussi, il vaut mieux éviter les hors forfaits et les frais bancaires à l’étranger !
Améliore ton niveau de langue
Peu importe le pays dans lequel tu te rends pour faire du tourisme et bosser, tu en ressortiras très certainement avec des compétences linguistiques développées (encore un bon point pour ton CV !). Et si tu envisages de travailler à l’étranger plus tard, maîtriser une ou plusieurs langues ne peut qu’être bénéfique !
