Depuis plusieurs années maintenant, le digital est un secteur porteur qui connaît un essor considérable. Banque, assurance, publicité, marketing, luxe, communication ou encore industrie pharmaceutique, le digital poursuit sa croissance dans de nombreux secteurs. La crise sanitaire liée au Covid-19 a également contribué, depuis 2020, à une accélération de la transformation digitale dans les entreprises.
Selon un baromètre Croissance & Digital de l’ACSEL, l’association de l’économie numérique publié en 2021, 41 % des entreprises affirment que le digital contribue à leur chiffre d’affaires. Pour les Entreprises de tailles intermédiaires (ETI), le chiffre grimperait à 60 % de chiffre d’affaires.
De fait, le besoin de personnes qualifiées dans le digital est de plus en plus important. Pour répondre à une pénurie grandissante, l’Emlyon business school propose le Mastère Spécialisé Transformation Digitale, Marketing et Stratégie (TDMS). Cette formation diplômante, labélisée par la Conférence des grandes écoles (CGE), vise à répondre aux attentes du monde professionnel sur les enjeux de la transformation digitale à l’ère du numérique. Pour intégrer la formation, nul besoin d’avoir des compétences dans le digital au préalable, les étudiants proviennent de tous les horizons, à condition d’être détenteur d’un bac+5 (voire d’un bac+4).
« Les entreprises ont compris la nécessité de faire appel à des compétences digitales pour pouvoir se transformer », explique Julien Deseigne, directeur de programme du MS TDMS de Lyon. « Il y a encore peu de formations qui permettent d’acquérir les compétences dont les entreprises ont besoin, c’est pour ça que ce mastère a été créé ».
Un mastère spécialisé en adéquation avec le marché du travail
Le mastère TDMS forme des jeunes passionnés qui seront, selon son directeur « acteurs de la transformation digitale des organisations et des entreprises ». Pendant 6 mois de cours, suivis d’un stage en entreprise, les étudiants se familiarisent avec les fondamentaux du digital, avec des cours théoriques comme le management en e-learning, dispensés par des enseignants académiques. Ils bénéficient aussi de l’expertise en marketing d’intervenants professionnels, mais aussi en stratégie ou en transformation digitale. « Il y a une pédagogie qui permet à la fois de monter très rapidement en compétences et d’en acquérir plusieurs, car la transformation digitale est transverse et concerne tous les processus de création de la valeur dans l’entreprise », affirme Julien Deseigne.
Estelle, 29 ans, est une ancienne étudiante du mastère qui travaille aujourd’hui en tant que Brand Specialist chez Amazon France. Pour elle, les intervenants professionnels faisaient partie des avantages non négligeables du mastère TDMS. « C’était particulièrement motivant d’avoir des intervenants qui ont travaillé chez Google ou Coca-Cola, on avait des retours d’expériences et de l’expertise sur les cours, un gros plus dans notre formation ».
Selon le directeur du programme, les formateurs travaillent conjointement avec les acteurs des entreprises (cadres, dirigeants…) afin de connaître au mieux leurs besoins. « C’est indispensable pour les entreprises, afin de créer un avantage concurrentiel ».
La classe inversée : atout pédagogique majeur
Au sein du mastère spécialisé TDMS, l’atout majeur, c’est la classe inversée. Il s’agit d’une pédagogie unique dans laquelle les étudiants consultent des ressources théoriques (livres, articles de presse, ressources pédagogiques…) afin de connaître les notions qui seront abordées en cours et ainsi, de bénéficier d’un socle de connaissances avant même que le cours ne commence. La classe inversée est donc un moyen d’acquérir les compétences indispensables à la transformation digitale.
Estelle aussi a pu bénéficier de la pédagogie liée à la classe inversée. Et pour elle, c’était un gros avantage. « Cela nous permettait de travailler directement, on n’était pas passifs en classe », se souvient Estelle. Avec ce système, « on est plus proches des pratiques qui se font en entreprise. Dans le digital, on parle beaucoup de méthode agile et la classe inversée est un gros plus qui correspond à ces enjeux-là », affirme Estelle.
En outre, le mastère TDMS propose des cours à la carte. Un parcours personnalisé qui s’adapte à l’étudiant. « Comme le marché de l’emploi est en pénurie, on peut s’offrir le luxe de proposer un parcours qui correspond à ce que les étudiants ont acquis comme compétences avant d’intégrer le master », confie Julien Deseigne. Formation ingénieurs, commerce, pharmacie ou encore marketing : les étudiants ont le choix de prendre 4 options parmi 10, combinées à des enseignements obligatoires indispensables pour être formés au digital. « Par exemple, on a des cours de stratégie marketing par rapport au gaming, ou des modules pour créer de la valeur avec la blockchain en utilisant des NFT, d’intégration des technologies quantiques pour l’industrie ».
© Emlyon business school
Un taux d’employabilité impressionnant
Estelle a trouvé son stage chez Amazon France grâce à emlyon, qui bénéficie d’un très large réseau de partenaires. L’école supérieure organise chaque année des journées carrières où les recruteurs viennent rencontrer physiquement les étudiants. Après moult échanges avec la firme américaine implantée en France, la jeune femme a pu trouver son stage en tant qu’account manager. Estelle a directement été embauchée en CDI suite à son stage en passant dans le service retail d’Amazon et occupe désormais le poste de Brand Specialist. « Lorsque j’ai fini mon stage, la signature du CDI s’est vraiment faite dans la foulée. C’était quasi-immédiat », explique-t-elle.
La grande force du mastère TDMS, c’est aussi son fort taux d’employabilité. Face à la demande importante de personnes formées au digital, le taux d’employabilité des étudiants issus du cursus est impressionnant : quasiment 100 % des étudiants ont un emploi à 3 mois post-diplôme, dont 60 % qui trouvent du travail avant même l’obtention du diplôme. « Ils ont des rémunérations assez élevées, d’en moyenne 45.000 euros bruts annuels, avec parfois des primes à 10.000 euros », admet Julien Deseigne. « On a même des étudiants qui signent des CDI pour leur stage ! ». Selon lui, le problème pour les étudiants « n’est pas de trouver un stage, mais plutôt de choisir parmi 10 propositions ».
