Claire est en troisième et dernière année de BBA à Hult Londres. Après plusieurs années passées dans une école internationale de Paris, elle a choisi de suivre une formation en marketing. Elle nous parle de son parcours, de sa scolarité à Hult et de son avenir, qu’elle dessine bien différent de son rêve initial de devenir vétérinaire…
Comment en es-tu arrivée à étudier à Hult Londres ?
Depuis la 5e et jusqu’au bac, j’étais dans une école internationale à Paris. Avant mes 12 ans, j’ai vécu à Londres avec ma famille pendant quelques années.
Pour me lancer dans les études, je cherchais quelque chose dans le même genre que l’école bilingue, un programme international. Depuis quelques temps, je pensais au métier de vétérinaire, mais finalement je me suis tournée vers les écoles hôtelières, notamment celle de Lausanne. Pour y entrer, il fallait avoir 18 ans, je n’en avais que 17. Trop impatiente pour attendre un an, je me suis donc renseigné sur les écoles de commerce et je suis tombée sur Hult.
Pourquoi avoir choisi cette école et pas une autre ?
J’ai été très attirée par la possibilité de faire des rotations entre les campus. La pédagogie m’a elle aussi bien plu. J’ai notamment un cours où, pendant la séance du mardi, c’est l’enseignant qui parle et pendant celle du jeudi, ce sont les étudiants qui parlent. Nous avons une vraie proximité avec les professeurs.
Nous n’avons vraiment pas que des cours, nous faisons beaucoup de projets, notamment avec les entreprises. Elles viennent à nous et on travaille ensemble.
J’ai aussi eu la chance de participer au Hult Prize, où face à des étudiants de masters de Hult et d’autres grandes écoles, nous avons défendu notre projet. Nous n’avons pas gagné le million de dollars de récompense, mais avons beaucoup appris !
Comment qualifierais-tu Hult ?
C’est ma deuxième famille. J’y ai rencontré des personnes de beaucoup de pays différents, dont ma meilleure amie. Tout le monde est très ouvert car nous avons des cultures différentes.
Les amis et le réseau que je me suis créé ici sont ceux que je garderai toute ma vie, c’est certain.
Que conseillerais-tu à un jeune français qui envisage de venir étudier à Londres ?
Il ne faut pas avoir peur. C’est normal d’être intimidé quand on arrive quelque part, mais ça sera pareil en France. À Hult, vous ne serez pas directement plongé dans la formation, il y a deux semaines d’intégration pour apprendre à connaître l’école et les autres étudiants. Des activités sont organisées pour visiter Londres, trouver des activités en dehors des cours, etc. Dans la résidence, il y a aussi un service qui peut aider à trouver un médecin ou faire des démarches administratives par exemple.
L’un des avantages de l’école c’est aussi que nous ne sommes pas dans de grandes promotions. En première année, je ne me souviens pas avoir été plus de 70, et encore très rarement, dans une même salle.
Où te vois-tu dans 5 ans ?
J’ai postulé pour un master international à Hult, toujours dans ma spécialité marketing. J’aimerais le faire à Boston ou Shanghai. J’attends actuellement la réponse…
Ensuite, j’aimerais avoir ma propre entreprise. C’est notre rêve à tous et on commence tous à y réfléchir. On s’inspire des anciens de Hult qui ont monté leur compagnie. Avant cela, j’aimerais travailler quelques années dans une grosse entreprise, pour prendre un peu d’expérience avant de faire le grand saut…