Écoles de commerce : un réel atout pour l’insertion professionnelle
Les écoles de commerce attirent les étudiants pour de nombreuses raisons. Mais l’argument clé en leur faveur est l’atout qu’elles représentent en matière d’employabilité. D’après l’enquête 2020 de la CGE sur l’insertion professionnelle des diplômés des grandes écoles, dont les neuf écoles du concours Passerelle Programme Grande Ecole font partie, le taux net d’emploi des diplômés d’écoles de management à 6 mois est de 86,9%. La majorité a, de surcroît, décroché un CDI.
Selon la même enquête 2019, près de 39% de ces managers en herbes intègrent une TPE/PME après leurs études, tandis que la majorité intègre un grand groupe. Les principaux secteurs d’activité vers lesquels ils s’orientent sont le conseil (23,8%), la banque et l’assurance (14,4%), les TIC (10,9%), le commerce (9%), l’industrie agroalimentaire (5%) et la gestion (4,4%). Des secteurs qui regroupent un très grand nombre de métiers attractifs. Au final, plus de 4 diplômés sur 5 se disent satisfaits voire très satisfaits de leur 1er emploi.
BTS, bachelor, master...Préinscrivez-vous à l'événement qui aura lieu du 24 au 26 mai 2023.
Si les écoles de commerce affichent de si bons chiffres, c’est grâce à de nombreux dispositifs mis en place pour faciliter la professionnalisation de leurs étudiants. Outre l'efficacité du stage de fin d’études ou de l’alternance qui permettent d’intégrer le marché de l’emploi de manière sereine, des modalités d’apprentissage spécifiques, axées sur la professionnalisation, boostent également l’insertion professionnelle en développant les « soft skills » chers aux entreprises.
Ouvertes à l’international, les grandes écoles permettent aussi, pour ceux qui sont attirés par l’immersion dans d’autres cultures, de travailler à l’étranger. 1 diplômé sur 7 fait ce choix. Parmi les destinations les plus prisées, on retrouve le Royaume-Uni, le Luxembourg, l’Allemagne ou encore la Chine.
Un salaire record à la sortie
Outre la rapidité d’insertion sur le marché du travail, les jeunes diplômés disposent également d’un niveau de rémunération très confortable.
En moyenne, le salaire hors primes d’un jeune manager fraîchement sorti d’une école de commerce s’élève à 36 746 euros. En incluant les primes, cette rémunération moyenne monte jusqu’à 41 000 euros. Un niveau de rémunération bien au-dessus des autres diplômés de niveau master, qui selon la filière universitaire, touchent entre 22 300 euros et 30 769 euros par an pour leur premier emploi.
Ces salaires varient bien évidemment selon le secteur choisi. En banque, deuxième secteur de prédilection des néo-diplômés, les rémunérations vont jusqu’à 70 000 euros. Dans le marketing, spécialité la plus choisie par les étudiants d’écoles de commerce, elles montent jusqu’à plus de 57 000 euros. Mais de nombreux autres secteurs permettent de bénéficier d’un haut niveau de rémunération, comme la pharmacie (chargé d’affaires réglementaires, acheteur industriel..), le commerce grands comptes, le big data (data scientist, data analyst...), la gestion de projet informatique (chef de projet informatique, maîtrise d’ouvrage…) ou encore l’ingénierie d’affaire (ingénieur grands comptes, chargé d’affaires…).