Le MS Stratégie & Développement d’Affaires Internationales de l’emlyon : un accélérateur de carrière

Les univers de l’industrie et du business n’ont jamais été aussi interconnectés. Une réalité en France, mais aussi à l’international, où les entreprises et leurs activités se déploient à la vitesse grand V. C’est donc pour répondre à leurs besoins que l’école de commerce emlyon s’est associée à l’école d’ingénieurs CentraleSupélec, il y a maintenant une quinzaine d’années, en créant le Mastère Spécialisé Stratégie et Développement d’Affaires Internationales. Le but ? Former les ingénieurs d’affaires et business developer de demain qui contribuent au développement d’activités, sur le territoire français et hors frontières.

Ouvert aux diplômés de bac+4 (sous dérogation) et bac+5, le MS SDAI accueille tous celles et ceux ayant un fort intérêt pour le domaine de l’industrie, du business et l’international. Ces critères n’ont bien évidemment pas été choisis au hasard : une fois le diplôme en poche (ou même avant), les diplômés sont amenés à intégrer des postes en France, et à l’international.

Qu’est-ce qui attire les diplômés dans ce Mastère Spécialisé ? Pourquoi en sont-ils si satisfaits ? Quelles opportunités d’emploi offre ce MS ? Réponses avec l’expérience de deux alumni et la responsable du programme.

Une pédagogie hybride pour un maximum de polyvalence

Être polyvalent fait la différence. En partenariat avec CentraleSupélec, le MS de l’emlyon s’appuie ainsi sur une double compétence : un savoir-faire en management inculqué par la célèbre école de commerce et des connaissances de l’environnement technique par l’école d’ingénieurs. « On forme des ingénieurs d’affaires qui vont travailler dans des univers complexes à composante technologique, comme la défense, les télécommunications, le bâtiment, l’énergie ou encore l’aéronautique, mais dans des fonctions plutôt business », explique Nathalie O’Mahony, responsable du programme à l’emlyon.

Un mariage de compétences qui, aujourd’hui, est de plus en plus prisé par les entreprises. « La double casquette a énormément de valeur pour les étudiants. Ils ont deux fois plus de réseau et c’est un réel atout pour leur CV », ajoute-t-elle.

Et ce ne sont pas les diplômés du MS SDAI qui diront le contraire. La double casquette offerte par le Mastère Spécialisé, difficile à trouver ailleurs, est justement ce qui les a poussés à postuler. Jean, issu d'une école d'ingénieurs et étudiant de la promo 2011, a pu en tirer profit au fil de ses expériences : « Dans le cadre de mon travail en tant que responsable grands comptes chez Schneider, je suis parti vivre à Tokyo pendant trois ans. Cette expérience a été un réel défi, car, en plus de mener les projets énergétiques de plusieurs entreprises à l’étranger, j’ai dû faire appel à mes compétences de management pour gérer une équipe de Japonais. »

L’ouverture à l’international se présente ainsi comme un autre critère de forte attractivité. Selon la responsable de programme, les étudiants sont formés pour travailler dans un environnement multiculturel. C’est pourquoi chaque année, la promo du MS SDAI part à l’étranger pendant une semaine, afin de rencontrer des professionnels, visiter des entreprises et développer leur réseau.

Une fois sur le marché de l’emploi, les diplômés réalisent que leur formation leur ouvre les portes d’autres pays. « À l’issue du MS, j’ai occupé le poste de business developer dans une entreprise qui faisait du développement de projet renouvelable solaire et éolien en Europe, dans le Moyen-Orient et en Afrique », raconte Jean. « J’ai pu visiter une trentaine de pays sur la zone et c’est très formateur ! »

Un Mastère Spécialisé booster de carrière pour les diplômés

Détenir un bac+5, c’est bien, mais avec une double compétence, c’est mieux ! Avec le MS SDAI, les candidats atteignent plus aisément des postes de management. Selon Nathalie, « le Mastère Spécialisé est effectivement un accélérateur si les étudiants veulent intégrer d’autres fonctions qui ne sont pas immédiatement accessibles après leur formation initiale ».

C’est d’ailleurs aussi la raison pour laquelle Jean a décidé d’intégrer le MS SDAI : « En début de carrière, je voulais éviter de passer par une phase trop technique et débuter sur des jobs axés business et commercial », affirme-t-il. « Le MS coche énormément de cases et permet d’acquérir des connaissances en business, le tout sur des marchés internationaux et dans des secteurs techniques et industriels. »

La possibilité d’avoir accès à une variété de métiers dans les secteurs du business et de l’industrie a également séduit Adrien, qui a intégré la promo du MS SDAI en 2020 après cinq années en école d'ingénieurs. Aujourd’hui consultant dans un cabinet de conseil, le jeune homme a commencé sa carrière en tant qu’analyste chez Accenture, avant de réaliser des missions de data privacy chez Renault, puis de travailler sur la partie relation usagers chez Sytral.

Autant dire qu’à l’issue du MS SDAI, les jeunes diplômés ont l’embarras du choix. La plupart du temps, ils n’ont même pas à chercher une mission, car ce sont les entreprises qui les sollicitent. « Nous n’avons pas nécessairement besoin de chercher un emploi. Les entreprises viennent elles-mêmes vers nous, ce qui nous donne la possibilité de choisir vers où on veut aller et quel secteur on souhaite intégrer », révèle Adrien. « Nos étudiants sont très sollicités sur LinkedIn, avant même la fin du programme », renchérit la responsable de programme. « Leur difficulté à la sortie n’est pas de trouver un emploi, mais plutôt de faire un choix parmi toutes les offres qui leur sont faites », précise-t-elle.

Un panel d’opportunités avant et après le cursus

Business, marketing, négociation, stratégie, conseil, relation client… Nombreux sont les postes que peuvent intégrer les candidats, et ce, dans une variété de secteurs.

Les diplômés du MS SDAI peuvent notamment se tourner vers des postes d’ingénieurs d’affaires et de business developer. Toutefois, ils peuvent également occuper des fonctions dans des cabinets de conseil, dans le marketing, la logistique, la production ou encore l’audit. « Même si le MS SDAI est axé sur le secteur de l’industrie, plus largement en BtoB, celui-ci n’est pas exclusif », explique la responsable de programme. « Il faut être intéressé par ce domaine certes, mais les diplômés peuvent aussi se tourner vers d’autres secteurs, comme le BTP, l’information et la communication ou les produits de grande consommation. »

Au long de leur carrière, Jean et Adrien ont vu de nombreuses portes s’ouvrir devant eux. « Des opportunités dans le marché de l’emploi, il y en a », rassure Jean. « Il ne faut donc pas être pressé de terminer ses études pour rentrer dans la vie active, mais plutôt se donner le temps de parfaire son parcours avec un programme comme le MS SDAI », préconise-t-il.

Sans surprise, 100 % des diplômés sont en poste six mois après l’obtention du diplôme. « Notre taux d’emploi est excellent, personne ne reste sur le carreau », assure Nathalie. Un cursus intense mais accélérateur, qui propulse la carrière des futurs actifs à l’issue d’un double diplôme.