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Logements Crous : près de 1 000 étudiants relogés en Île-de-France

Dans la région francilienne, plusieurs centaines d’étudiants ont été contraints de quitter leur logement universitaire réquisitionné pour l’été. Selon le Crous, ces derniers ont pu être relogés dans d’autres résidences. 
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© Florence Piot / Adobe Stock

C’est officiel : le Crous a relogé ses étudiants résidents. En effet, 978 jeunes hébergés dans un logement universitaire en Île-de-France déménagent cet été, a précisé le Centre national des œuvres universitaires et scolaires. Un chiffre légèrement inférieur aux 1 200 étudiants prévus, car certains d’entre eux ont décidé de quitter la capitale pendant les vacances universitaires. 

Les trois Crous franciliens ; Paris, Créteil et Versailles « ont passé un cap très important en ayant réussi à date à reloger les étudiants concernés par ce déménagement contraint », explique Bénédicte Durand, lors d’un point presse ce mercredi 10 juillet 2024, relayé parOuest-France. 

« Un vrai effort » pour les étudiants

Une décision « difficile », pour les étudiants de changer de résidence universitaire en plein été selon la présidence du Crous. « C’était un vrai effort que nous demandions aux étudiants, mais aujourd’hui, c’est fait », ajoute-t-elle. « 17 vagues de déménagement ont eu lieu de mi-avril à fin juin », expliquant qu’il s’agissait d’un gros « défi ».

Depuis le 30 juin dernier, 3 263 logements du Crous ont été réquisitionnés dans la région francilienne. La raison ? Ces espaces visent à accueillir des agents publics comme les policiers, le personnel soignant, la sécurité civile ou les pompiers pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 qui débuteront dans quelques jours. Une décision du ministère des Sports qui avait suscité un véritable tollé l’année dernière pour les étudiants concernés.

« Se faire expulser de son logement, ce n’est pas évident »

Parmi les étudiants concernés, Jade, 20 ans, explique à l’AFP que son déménagement n’a pas été une tâche aisée. « Même si j’étais accompagnée, c’était compliqué, car se faire expulser de son logement, ce n’est pas évident », concède-t-elle. 

La FAGE (Fédération des Associations générales étudiantes) a également été contactée par l’AFP. Le syndicat étudiant estime de son côté que « cela a été une période très anxiogène », compte tenu des examens de fin d’année que certains étudiants ont dû passer en même temps que leur déménagement.

En guise de compensation, les étudiants dont les logements ont été réquisitionnés ont reçu une indemnité d’un montant de 100 euros ainsi que « deux places offertes » pour assister à des « épreuves olympiques » durant les jeux. En avril dernier, le ministère de l’Enseignement supérieur et les Crous avaient indiqué que les frais relatifs au déménagement — à savoir le transport, les équipes pour transporter ainsi que les cartons — étaient entièrement pris en charge.  

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