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Les syndicats étudiants et lycéens appellent à manifester contre le “déni de démocratie” d’Emmanuel Macron

L’Union étudiante et l’Union syndicale lycéenne appellent à manifester contre le “coup de force présidentiel” les 14 et 18 juillet prochains. Suite à la victoire du Nouveau Front populaire aux législatives du 7 juillet, ces organisations appellent le chef de l’État à nommer un Premier ministre issu de la coalition des gauches.
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Un “déni” qui “porte gravement atteinte à notre démocratie et aux institutions républicaines”. Près d’une semaine après l’obtention d’une majorité relative du Nouveau Front populaire (NFP) aux législatives anticipées convoquées par Emmanuel Macron, le président de la République est dans le viseur des syndicats.

L’Union étudiante et l’Union syndicale lycéenne (USL) reprochent au chef de l’État de “refuser la réalité du scrutin”, le NFP ayant remporté près de 180 sièges à l’Assemblée, en faisant la première force politique de l'hémicycle. Elles réclament, dans un communiqué commun, publié ce vendredi 12 juillet, la nomination d’un Premier ministre issu des rangs du NFP. Des griefs partagés par d’autres organisations syndicales, comme la CGT : elles appellent à s’unir pour manifester, dès ce week-end et la semaine prochaine, partout en France, contre le “coup de force présidentiel” et pour la constitution d’un “gouvernement du Nouveau Front populaire”.

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Appels à la mobilisation les 14 et 18 juillet

“Nous appelons d’ores et déjà à des rassemblements ce dimanche 14 juillet”, écrivent l’Union étudiante et l’USL dans leur communiqué. “À Paris, le rassemblement se tiendra à 19h sur la Place de la Bastille”, est-il précisé. “Nous rejoignons également l’appel à manifester initié par la CGT ce 18 juillet”, ajoute le communiqué.

Depuis les résultats des législatives, dimanche 7 juillet, Emmanuel Macron est resté silencieux sur le choix du futur locataire à Matignon. Il a seulement évoqué dans sa lettre aux français parue en milieu de semaine, la possibilité d’une coalition avec un Premier ministre pas forcément issu de la gauche. En parallèle, les discussions ne sont toujours pas arrêtées au sein du NFP, qui regroupe quatre forces politiques (PCF, Les Écologistes, LFI et le PS), pour désigner un candidat potentiel au poste de chef de gouvernement.

Ils pourraient bientôt être nommés Premier ministre

Quelles études ont-ils suivies ?

Il faut dire que la question du futur gouvernementcristallise les tensions sur la scène politique. Dans les rangs du camp Macron, du centre et de la droite, les voix s’élèvent clairement contre un gouvernement dirigé par un représentant LFI. Si cela devait arriver, elles menacent de s’y opposer avec une motion de censure.

La cohabitation : une “tradition républicaine”

Les syndicats de gauche ne sont pas les seuls à réclamer la constitution d’un gouvernement de gauche suite aux législatives de dimanche dernier. Certains politiques et constitutionnalistes rappellent que la “tradition républicaine” veut que le président de la République choisisse un Premier ministre représentant de la majorité à l’Assemblée. À l’instar de l’ex-Premier ministre UMP Dominique de Villepin, interrogé sur LCI à ce sujet jeudi soir.

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Ce dernier est catégorique : “qu’on l’aime ou pas”, le NFP est la première force politique de l’Assemblée. “Ce NFP est chargé de former un nouveau gouvernement avec sa maigre majorité relative. Il faut donc qu’il construise une majorité qui lui permette de durer dans le temps”, a-t-il poursuivi. Si l’homme politique reconnaît que cette tâche n’est “pas un cadeau”, elle est pourtant nécessaire. Le risque, selon lui, si on “continue dans la confusion actuelle” : “que tout le monde se rende compte que personne n’a intérêt à gouverner et que le président se retrouve devant le chaos et soit amené à démissionner”.

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