Des résultats très satisfaisants
Il y a quelques jours, le secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche déclarait à propos de la plateforme FUN : « Lorsqu’une petite équipe pionnière a imaginé la plateforme FUN dans un grenier du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, il s’agissait, avouons-le, de rattraper le retard que commençait à prendre la France dans le domaine des cours en ligne gratuits et ouverts à tous. Désormais, nous sommes dans les standards de ce que font les autres pays européens. » Il est vrai que celle-ci connait un vrai succès.
Voilà deux ans que le site FUN (France Université Numérique) a été créé et l’on compte déjà 530 000 apprenants venus de 120 pays et plus de 155 Moocs proposés par 62 structures d’enseignement supérieur. À noter également que depuis novembre, la plateforme bénéficie d’une nouvelle version destinée à améliorer « l’expérience utilisateur ».
Des Moocs rarement terminés
Malgré ces bons chiffres, le pourcentage d’inscrits parvenant à finir leurs Moocs reste très faible, moins de 10 %. C’est le point que souhaite améliorer Catherine Mongent, la directrice du Groupement d’intérêt public (GIP) : « Pour s’inscrire à un MOOC, un simple clic suffit ! Les gens ont tendance à s’inscrire à plusieurs cours, puis ils réalisent qu’ils ont été trop gourmands et qu’ils ne pourront pas tout faire, ou que certains cours ne leur correspondent finalement pas vraiment, et donc abandonnent » ! Grâce à la création de ce GIP qui compte une trentaine d’établissements de l’enseignement supérieur, la plateforme FUN prend une nouvelle dimension et souhaite inciter les entreprises à participer davantage en proposant par exemple à leurs salariés des formations passant par des Moocs.
Ces initiatives devraient permettre aux inscrits d'être de plus en plsu nombreux.