Le vendredi 3 novembre, la naissance d’une nouvelle structure, l’Union syndicale étudiante (USL), avait été annoncé, au micro de franceinfo, par Gwenn Thomas-Alves, ancien président de la FIDL. D’après les informations relayées, certains syndicats lycéens fusionnaient pour devenir l’USL.
La Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) et le Mouvement national lycéen (MNL) avaient été indiqués comme étant les parties principales de cette fusion. Chaque syndicat a très vite démenti, dans des communiqués de presse, l’information alors erronée.
Le secrétaire général de la FIDL a réfuté : « [le syndicat] ne fusionne pas avec les autres syndicats lycéens ». Le syndicat a publié un communiqué de presse ayant pour titre : La FIDL dénonce un « coup de com » mensonger aux services d’ambitions personnelles. Le document précise que « la FIDL n’a pris aucune décision de fusion avec d’autres organisations lycéennes, et les informations à ce sujet sont totalement infondées. » Le syndicat continue de fonctionner « de manière indépendante et démocratique ».
Les velléités de fusion ne semblent pas à l’ordre du jour, du côté de la FIDL, pour des raisons de légitimité et de représentativité : « La pluralité des organisations et autres structures lycéennes est importante et essentielle dans les mobilisations. Nos lignes étant différentes cela nous permet d’avoir plus de poids et plus de légitimité. »
Le Mouvement national lycéen (MNL), a également démenti formellement l’information d’une fusion dans un communiqué de presse. « L’USL, ça sera sans nous ! », peut-on lire en tête de page. Le syndicat dénonce aussi « une campagne médiatique mensongère ». Avant d’ajouter « Nous sommes favorables à l’union dans la lutte mais nous ne sommes pas favorables à ces mouvements menés en partie par des personnes n’étant plus lycéens au sein d’organisations, qui desservent les luttes lycéennes au profit de carrières personnelles. »