En janvier, Diplomeo partait à la rencontre de PPA pour permettre aux étudiants de tout découvrir sur cette école 100 % en alternance !
Bonsoir à tous et bienvenue à tous sur notre Facebook Live Diplomeo. Nous sommes ce soir en direct des locaux PPA, Pôle Paris Alternance, avec trois connaisseurs de cet établissement : Erwan POIRAUD, Sandra CAMBIANICA, et FLORENT LEGEARD. Je vous laisse vous présenter tout d’abord.
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Erwan POIRAUD : Honneur aux femmes.
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Bonjour à tous, Sandra CAMBIANICA : Je suis la responsable des relations entreprises de Pôle Paris Alternance.
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Erwan POIRAUD : Je suis le directeur de l’école depuis le début du mois de septembre.
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Bonsoir, je suis Florent LEGEARD, étudiant depuis le Bachelor en troisième année.
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D’accord. Merci beaucoup de nous accueillir en tous cas pour répondre aux questions de nos spectateurs et internautes. Avant de se lancer dans les questions-réponses, je vous propose de commencer par une petite présentation de PPA.
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Erwan POIRAUD : PPA, c’est une école qui a 2500 étudiants aujourd’hui, et qui est spécialisée depuis l’origine justement dans le domaine de l’alternance. D’ailleurs tout tient dans son nom, puisque nous sommes d’abord un pôle. Un pôle, c’est l’idée qu’il y a tout un ensemble de filières de formations, alors essentiellement centrées sur ce que l’on appelle le secteur tertiaire et les activités d’entreprises, que ce soit les activités marketing, commerce, communication d’un côté, plutôt la partie gestion, finance, ressources humaines de l’autre côté. C’est aussi une structure, ce qu’on appelle post bac, et qui est en cinq années après le bac, même si l’on peut rentrer à plein de moments de ces cinq années. Et en général, les études sont structurées en deux temps. Un temps bac plus trois, ce que l’on appelle le Bachelor, et un temps du cycle Master, c’est-à-dire les années quatre et cinq, l’année dans laquelle est Florent.
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Très bien, vous parliez de l’alternance, c’est vraiment l’atout majeur, c’est vraiment le cœur de PPA ?
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Erwan POIRAUD : Tout à fait, ça, c’est depuis l’origine. On verra que Sandra en parlera dans la partie suivi et relation entreprise. Ce qui est important c’est que nous c’est dans notre ADN, mais comme un dispositif pédagogique. C’est-à-dire que ce n’est pas simplement un financement des études, on verra que cela y participe, que cela prend en charge la totalité des études, mais c’est surtout un principe où on va, comme son nom l’indique, alterner à la fois des études à l’école et des études en entreprise. Par contre j’ai coutume de dire qu’on apprend à la fois à l’école et en entreprise, et on va appliquer à la fois à l’école et également en entreprise.
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Alors justement, à propos de l’alternance on a reçu déjà plusieurs questions d’étudiants, plutôt de futurs étudiants peut-être, qui se posent des questions. On va commencer par la question d’Amaury qui nous demande : « Si je trouve une entreprise pour mon alternance avant de m’inscrire à l’école, serai-je accepté d’office ? Ou est-ce qu’il y a d’autres conditions pour être accepté ? »
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Sandra CAMBIANICA: Alors en général, il y a plusieurs étapes, effectivement avant d’intégrer Pôle Paris Alternance. La première effectivement c’est plutôt de passer le concours directement via les admissions. Le concours va se diviser en trois étapes. La première qui va être un QCM de culture générale. Une deuxième qui sera plutôt un test d’anglais. Et on finira par un entretien et un oral de groupe, principalement. Bien entendu avec tout ça, la qualité du dossier va être importante avant d’intégrer Pôle Paris Alternance. Et une fois que l’on a été admis au sein du PPA, on peut dans ce cas-là être directement aussi coaché par un chargé de relation entreprise. Il faut savoir que notre petit plus c’est que dès le concours les étudiants vont être coachés par un coach directement au sein des locaux pendant le temps de l’admission. Première étape, on passe le concours et ensuite effectivement on verra pour...
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Cela vient dans un second temps.
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Sandra CAMBIANICA : Tout à fait.
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FLORENT LEGEARD : Je tiens à rassurer quand même Amaury. Moi ma situation, j’ai trouvé mon alternance en premier et après j’ai trouvé PPA. Voilà, cela a matché au niveau du concours. Mon alternance était déjà faite. Je n’ai pas eu besoin de ce coaching. Mais je connais des amis qui ont eu ce coaching et des offres par rapport à l’alternance.
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Erwan POIRAUD : Et pour compléter la réponse, ce n’est parce que vous venez avec une entreprise que l’on vous prendra automatiquement. Il faut aussi la vérification d’un niveau scolaire, d’une application et d’un engagement.
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Au niveau du contrat d’alternance ? Qu’est-ce que l’on peut proposer ? On prend uniquement les contrats pros, les contrats d’apprentissage ?
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Sandra CAMBIANICA : Alors, on va faire les deux types de contrats. Et après cela va dépendre… Les contrats d’apprentissage, on va pouvoir les proposer dès la première année à la troisième année sur des filières marketing, communication, ou encore achat logistique. Et le contrat de professionnalisation, on va pouvoir le proposer de la deuxième à la cinquième année directement.
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Alors, ensuite on a une question de Safa qui nous dit qu’elle est actuellement en BTS MUC et qu’elle aimerait continuer dans l’un des bachelors. Elle se demande si c’est facile de trouver une alternance ?
(0:04 :45)
Sandra CAMBIANICA : Il y a deux cas effectivement. Il y a des étudiants qui vont arriver directement avec leur entreprise, et il y a des étudiants qui vont passer le concours et être admis sans avoir leur entreprise. Et c’est là que du coup, le service relation entreprise va rentrer dans la danse pour pouvoir aider, accompagner et coacher les étudiants dans leurs recherches d’entreprises. Il faut savoir qu’il y a une équipe de 12 à 15 personnes qui s’occupe de la relation entreprises avec des spécialisations par filières. Ce qui fait que du coup, l’étudiant en fonction de la filière qu’il aura choisie, aura déjà un vrai spécialiste des métiers, des entreprises également avec lesquelles il a l’habitude de travailler. Donc, ce n’est pas forcément facile, mais en tout cas on va tout mettre en œuvre et on va mettre beaucoup de moyens à disposition pour aider et accompagner les étudiants dans cette recherche. Après c’est un travail qui va être gagnant/gagnant puisque nous on va coacher tout ce qui est cv, lettre de motivation, comment on passe un entretien, les réseaux, les réseaux sociaux sont très importants par rapport à tout ça. Mais l’étudiant de son côté également va devoir faire un travail de recherche, et pour ça, on va lui expliquer comment faire et lui expliquer les différents outils qu’on va pouvoir mettre à sa disposition.
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Erwan POIRAUD : Je rajoute un petit point pour dire qu’il faut bien penser que l’intérêt c’est d’être bien accompagné, mais que ça ne soit pas du tout cuit. Il faut que ça soit aussi un acte pédagogique, parce qu’à la fin vous n’arrivez pas en choisissant en disant : « je vais choisir tel ou tel emploi ». Donc on vous apprend à chercher et cela fait partie d’ailleurs également de l’apprentissage pour le coup de devenir professionnel.
(0:06 :23)
FLORENT LEGEARD : Il faut savoir par exemple que je suis un peu dans son cas. Je suis venu d’un DUT de techniques de commercialisation. J’ai eu mon entreprise après un stage. Mais je suis encore avec un ami qui était en DUT avec moi et qui a trouvé son entreprise via les speed meetings qui sont organisés, c’est-à-dire une après-midi plusieurs entreprises qui peuvent venir pour nous rencontrer. Et puis après tous les étudiants sont entre guillemets en concurrence pour échanger et trouver la meilleure alternance à chacun.
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J’imagine que cela se fait avec les entreprises partenaires de l’école.
(0:06 :54)
Sandra CAMBIANICA : Tout à fait. On a à peu près 2500 étudiants au sein de PPA… Grosso modo 2500 entreprises partenaires également, puisque tous nos étudiants sont en alternance. Donc quand on organise des évènements de recrutement, donc effectivement les speed meetings, on va en organiser trois par an sur la rentrée de janvier puisque nous avons deux rentrées au sein de PPA. Un speed meeting également au mois de juin et un autre au mois de septembre, où on a à peu près entre 80 et 100 entreprises participantes sur chaque évènement. Bien entendu, il y a toutes nos entreprises partenaires avec lesquelles nous travaillons de manière très régulière qui vont venir au sein de PPA sur une journée dédiée au recrutement de tous les étudiants qui sont en recherche d’alternance. Ils ont déjà des offres qui sont mises à disposition des étudiants. Et nous tous le travail que l’on va faire en amont va être de préparer nos étudiants à passer des entretiens, puisque les entretiens sont assez rapides, donc il faut pouvoir se présenter assez rapidement.
(0:08 :00)
FLORENT LEGEARD : Sur la plateforme, on peut mettre nos cv et voir les offres partenaires qui sont disponibles.
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Sandra CAMBIANICA : Tout à fait.
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Au niveau du rythme de l’alternance, est-ce que c’est le même pour tout le monde ? Est-ce que cela change selon les contrats ? Selon les entreprises ?
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Sandra CAMBIANICA : C’est plutôt en fonction des années. En première et deuxième année, on sera sur un rythme de trois jours en entreprise et deux à l’école. Ce qui permet vraiment d’être en entreprise de manière très régulière, et du coup de commencer à monter en compétences, puisqu’on arrive en première ou en deuxième année, c’est vrai que les étudiants n’ont pas l’habitude du milieu professionnel. Et de la troisième à la cinquième année, là on va passer sur un rythme de deux semaines en entreprise et une semaine école, ce qui va permettre aux étudiants de montervraiment en compétences et en gestion de projets aussi notamment puisqu’ils sont sur un temps beaucoup plus long en entreprise.
(0 :08 :51)
FLORENT LEGEARD : On voit que les entreprises aiment particulièrement ce rythme une semaine/ deux semaines. Elles s’habituent tellement qu’elles veulent nous garder à temps plein. Après on peut mener des projets jusqu’au bout. C’est un rythme sur lequel on ne s’ennuie pas au fait. On a les deux semaines de travail, cela passe à une allure phénoménale et hop on va à l’école, cela passe très vite. C’est un rythme qu’on prend et qui est assez récurrent.
(0 :09 :22)
Ce que vous dites c’est que vous arrivez quand même à vous intégrer dans la vie de l’entreprise, dans des projets, même si finalement vous êtes de temps en temps absent pour les cours.
(0:09 :31)
FLORENT LEGEARD : Absolument, une semaine on a le temps d’être absent, mais en entreprise c’est un laps de temps qui est vraiment très court aussi au final. Nos collègues ne nous oublient pas, et le travail qu’on retrouve est présent.
(0:09 :44)
Il y a des dossiers sur la table.
(0:09 :46)
Erwan POIRAUD : D’ailleurs, c’est un très bon signe aussi, c’est le propre de l’alternance, c’est quand les salariés oublient que l’étudiant est lui-même alternant. Ce qui pose des problèmes pour bien rappeler ces éléments-là. Voilà, c’est intéressant, souvent ils sont considérés comme des salariés à part entière.
Alors, je vous rappelle que nous sommes en direct sur la page de Diplomeo au sein des locaux de PPA. Vous pouvez très bien poser vos questions sur l’école, sur son fonctionnement, sur les formations en commentaire de cette vidéo. Alors maintenant, on va passer à des questions qui concernent un peu moins l’alternance et un peu plus l’école. Première question de Marawa qui se demande : quels sont les frais d’inscriptions en Bachelor ?
(0:10 :23)
Erwan POIRAUD : Que ce soit en Bachelor ou en Master, ils sont de zéro. Qu’est-ce qu’on appelle zéro, et je n’aime pas dire gratuit, c’est-à-dire que là en l’occurrence le concours est gratuit, on peut se présenter par rapport à ça, librement, et ensuite les frais de formation vont être pris en charge par les entreprises. D’où le travail d’accompagnent par rapport à ça. Donc en tant que tel, c’est pris en charge par les entreprises et la collectivité.
(0 :10 :52)
C’est la même chose pour le Master, j’imagine ?
(0 :10 :54)
Erwan POIRAUD : Il n’y a pas d’écart entre les deux.
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Il n’y a pas de différence entre les deux. Rwada nous demande : « Puis-je intégrer l’école après une licence en université ? »
Erwan POIRAUD : Oui, là c’est le principe d’avoir des diplômes reconnus par l’état. C’est-à-dire qu’effectivement vous pouvez très bien après une Licence rentrer dans le cycle Master. Mais je me permets de rajouter, je ne sais pas si c’était aussi le sens de la question, c’est que vous pouvez également rentrer en deuxième, troisième et quatrième année, puisque c’est le système européen et cette fluidité qui permet de faire ça en ayant validé une année universitaire ou une école de commerce ou de management.
Alors une question vient de nous arriver en commentaire. C’est une question d’Océane qui se demande si elle peut passer le concours si elle est à l’étranger. Est-ce que le concours se fait dans les locaux ?
Erwan POIRAUD : Le concours se fait dans les locaux. Il faudra qu’Océane investisse un moment donné ce concours-là. L’avantage par contre, c’est qu’on en fait dans les périodes intenses, quasiment toutes les semaines. Elle peut trouver une semaine où elle revient. Elle s’inscrit sur le site internet. Elle regarde quelles sont les dates, on en a fréquemment. En général pour Océane, le jeudi après-midi et le samedi matin.
(0 :12 :10)
FLORENT LEGEARD : Les disponibilités sont assez présentes. Je ne le cache pas, je m’y suis pris un peu tard. Et du coup, j’ai vraiment eu une date rapide pour passer le concours. Etant donné que c’est sur un laps de temps assez important et c’est régulièrement présent et il y a tout le temps des places.
(0:12 :30)
Erwan POIRAUD : Ce qui se passe, c’est que nous avons 2500, heureusement nous n’avons pas 2500 entrants, mais cela veut dire que nous avons 7000 personnes qui vont passer le concours tout au long de l’année. Et donc, il faut aussi intégrer ce flux, c’est pour ça que l’on en crée régulièrement.
(0:12 :45)
Dans le même thème, Rawda nous demande : « Puis-je m’inscrire si j’habite en dehors de l’Union européenne ? »
(0:12 :51)
Erwan POIRAUD : Alors oui, elle a raison de poser la question par rapport à l’Union européenne. En tout cas nous, il n’y a aucun problème d’inscription par rapport à une origine géographique. Le problème, ce n’est pas l’école, mais cela relève du droit français, c’est qu’il faut obtenir un visa dans certain cas. Et en fonction des pays, la France dit qu’il faut un visa d’entrée par exemple.
(0:13 :16)
Alors justement en parlant d’international. Est-ce que c’est quelque chose qui est présent ? Qui est fort chez PPA ? Est-ce que je peux poursuivre ma formation à l’internationale ? Participer à un programme Erasmus ?
(0:13 :27)
Erwan POIRAUD : C’est la particularité de notre école, c’est que d’habitude l’alternance est franco-française. Et là du coup, on essaie de faire des propositions pour pouvoir partir à l’international. En général, ce qui est fait le plus souvent c’est en troisième année, parce que c’est une année diplômante et donc cela permet aussi de passer un semestre. Il y a des possibilités à Londres d’un double diplôme. Mais là en général, il faut passer une année sur place, qui est également en alternance. Sinon le format c’est de faire un stage alterné, vous faites un temps à l’étranger avec un partenaire académique et vous pouvez enchaîner avec un stage du coup dans ce même pays ou dans un autre pays. En général, on garde le même pays.
(0:14 :08)
Alors une question vient de nous arriver encore une fois en commentaire c’est Nabih qui nous demande : « Peut-on intégrer une cinquième année directement après avoir fait une autre école de commerce ? »
(0 :14 :19)
Erwan POIRAUD : Alors non. Et là-dessus c’est le seul cas parce que j’ai indiqué qu’on pouvait rentrer chaque année. Par contre en cinquième année, on peut intégrer l’école, mais ce n’est pas diplômant. Puisqu’il faut notamment pour le master avoir fait deux ans dans l’école et l’ensemble du cycle Master. On préfère prévenir. Certains le font parce qu’ils ont déjà un master 2, et du coup cela permet de venir se spécialiser, mais sinon il n’aura pas le diplôme d’état.
(0 :14 :46)
Elise nous demandait : « Est-ce que le programme est le même pour les troisièmes années de bachelors ou alors, est-ce qu’il y a des nuances ? Des différences entre la première année, la troisième voire la cinquième année ? »
(0 :14 :55)
Erwan POIRAUD : Je vais me permettre de répondre, mais Florent pourra du coup illustrer par son expérience très concrète. Alors non, si la question est quand on rentre… On rentre chez nous par des filières. Nous avons 13 filières, je ne vais pas toutes les citer, je les ai évoquées un petit peu tout à l’heure. Mais cela veut dire, c’est notre identité que de dire on va déjà vous obliger à réfléchir à une orientation par rapport à ça. De type ; communication, marketing, commerce, ainsi de suite. Par contre à l’intérieur de ces années, il y a une partie que l’on appelle le tronc commun, sur des cours, sur des fondamentaux que doit avoir tout cadre notamment et tout professionnel en entreprise, et puis très rapidement, des cours qui vont pouvoir se spécialiser par définition. Je vais laisser Florent illustrer sur sa filière.
(0 :15 :37)
FLORENT LEGEARD : La filière que Monsieur POIRAUD n’a pas citée, c’est la filière de gestion de patrimoine. Moi notamment, je suis en Master 2 de gestion de patrimoine. Les premières années de Bachelor se situent vraiment vers les bases de la finance, les bases de la comptabilité pour bien appréhender les choses et puis pour ne pas partir sur un terrain vague où on va bâtir des acquis qui ne seraient pas fondés. C’est-à-dire que si on ne connaît pas les fondamentaux de la comptabilité, un peu de fiscalité et autres on ne pourra pas après au fil des années intervenir et comprendre les mécanismes. Donc, ce n’est pas du tout les mêmes supports. Les étudiants et moi, on n’avait pas la même maturité quand on appréhendait les choses. En première année, on sort du lycée, on flotte, on est un peu papillon et la tête en l’air. Et petit à petit cela se structure et cela monte en compétences, et cela monte en demandes d’investissement.
(0 :16 :39)
On vous en demande plus d’années en années.
(0 :16 :40)
FLORENT LEGEARD : Oui, c’est ça.
(0 :16 :42)
Erwan POIRAUD : Un petit ajout : par contre vous n’êtes pas enfermé dans votre filière. Cela vous permet de vous orienter dès le départ, et chaque année notamment entre la première et deuxième, deuxième et troisième, vous pouvez aller dans une filière connexe, cousine, du marketing vers la communication et réciproquement ou commerciale, il y a moyen de cheminer. On peut aussi faire autre chose, on ne l’a pas dit, mais PPA fait partie d’un réseau qui s’appelle le réseau GES, qui est le grand réseau des écoles spécialisées. L’intérêt, est que grâce aux différentes écoles que je ne vais pas toutes citer, il y a des passerelles possibles entre nos écoles. C’est l’intérêt justement d’appartenir à un réseau de ce type.
(0 :17 :20)
FLORENT LEGEARD : Et les passerelles sont plus fréquentes que l’on pense. J’ai cet exemple en finance : souvent les « finances » s’orientent vers la gestion de patrimoine, parce que la finance c’est la finance de marché et trading, etc. Et cela se déploie vers la gestion de patrimoine qui est un métier plus commercial.
(0 :17 :40)
Lauriane nous demande sur Facebook, une question vraiment précise « Est-il obligatoire de valider le TOEIC pour obtenir le Master ? »
(0 :17 :48)
Erwan POIRAUD : Et oui. Et c’est une exigence importante. Le niveau pour le situer est à 750. C’est-à-dire que l’on considère que vous n’êtes pas bilingue, mais que vous êtes à l’aise au niveau de la langue. J’en profite d’ailleurs pour dire… C’est un acte militant que je vais indiquer là. C’est qu’aujourd’hui on ne peut plus, pour être très clair, quand on a un a master 2 en France, ne pas avoir un anglais d’affaires, un anglais de travail qui soit très correct. Parce que voilà, dans ce monde du 21e siècle à la fois européen et mondialisé, ce n’est juste pas possible. Sachant que c’est un problème un peu français qui est un peu récurrent. Mais c’est notre ambition de continuer à maintenir cette exigence.
(0 :18 :31)
FLORENT LEGEARD : Je ne sais si c’est une crainte de sa part…
(0 :18 :34)
Erwan POIRAUD : Visiblement.
(0 :18 :35)
FLORENT LEGEARD : Visiblement. Je la comprends aussi. Il y a plusieurs cours qui sont prévus. On passe souvent des TOEIC blancs pour s’entraîner. Et on a toutes les semaines des cours de trois heures de TOEIC vraiment TOEIC, en plus des cours d’anglais.
(0 :18 :55)
Erwan POIRAUD : Ce que dit Florent n’est pas tout à fait vrai, parce qu’ils ont toutes les semaines du e-learning.
(0 :19 :00)
FLORENT LEGEARD : C’est vrai je n’y ai pas pensé.
(0 :19 :06)
Erwan POIRAUD : Qui permet entre chaque semaine également de maintenir ça par un travail personnel en ligne qui permet de progresser et de bachoter.
(0 :19 :14)
C’est une exigence qui est dans toutes les filières ?
(0 :19 :15)
Erwan POIRAUD : Oui tout à fait. Il y a une qui est encore supérieure parce qu’on a une filière qui est complètement anglophone qui s’appelle international business. Là on est sur un score encore supérieur en termes d’exigences. Mais toutes les filières ont cette exigence TOEIC, et avec tout cet entraînement e-learning répété pour avoir ce niveau-là.
(0 :19 :33)
FLORENT LEGEARD : Qui est vraiment focalisé sur le TOEIC. On est vraiment dans le concret. On ne fait pas de l’anglais pour faire de l’anglais en demandant après 750 à la fin, sorti de nulle part.
(0 :19 :42)
Erwan POIRAUD : Je précise aussi pour nos téléspectateurs que le TOEIC est une certification d’anglais professionnel et qui est bien reconnue au niveau international.
(0 :19 :51)
Vous dans votre alternance, vous avez l’occasion d’utiliser l’anglais ? De voir que cela vous sert ou pas ?
(0 :19 :57)
FLORENT LEGEARD : Alors pas du tout. Donc là, je suis le mauvais exemple. Je travaille au sein d’une banque privée. On n’a pas affaire à l’anglais, à part sur certains clients. C’est rarement le cas. Non là, je suis le mauvais exemple.
(0 :20 :11)
Sandra CAMBIANICA : Après, je peux constater en termes de demandes d’entreprises que de plus en plus d’entreprises nous demandent dans la fiche de poste d’avoir des étudiants qui parlent et qui ont un bon niveau d’anglais. C’est une exigence qui est de plus en plus demandée au niveau du marché du travail.
(0 :20 :29)
Safa se demande si « les étudiants sont perdus lorsqu’ils arrivent ? », peut-être quelqu’un qui va rentrer dans les études supérieures et qui a un petit peu peur. Peut-être que l’on peut vous laisser répondre Florent ? Est-ce que vous avez été perdu ?
(0 :20 :42)
FLORENT LEGEARD : Pas perdu, non. Parce que moi, je suis rentré en troisième année. Du coup entre guillemets il y a toujours des anciens qui intègrent les nouveaux. Après on est dans des classes qui sont sur un petit effectif. Il y a une bonne cohésion qui se crée au fil des années. Là par exemple, cela fait trois ans que l’on est avec la même classe qui se suit au fil du temps. Les affinités se créent très rapidement. On est content de se revoir pendant les semaines de cours et puis de continuer à sortir et autres.
(0 :21 :16)
Vous ne perdez pas en lien du fait de ne pas être toujours ensemble ? Vous restez soudés ?
(0 :21 :24)
FLORENT LEGEARD : Non pas du tout. Là, je parle de mon cas précis. Je ne peux pas répondre pour une généralité. Mais non. Il y a cette cohésion qui fait qu’on est en entreprise, on est en alternance. On est dans le même bateau, on est dans la même galère, si je puis dire. On a beaucoup de dossiers de groupe, qui renforcent cette cohésion. C’est-à-dire, étant en alternance et en entreprise, les travaux qu’on demande et les devoirs sont souvent en groupe, enfin les dossiers ou quoique ce soit. On est tout le temps en rapport. Là si je regarde, j’ai encore cinq messages en me demandant où en est le dossier.
(0 :22 :03)
Erwan POIRAUD : Alors pour aller dans la droite ligne, c’est aussi lié à la nature de notre pédagogie. Déjà, dès qu’un étudiant arrive, il y a des séminaires de cohésions qui permettent de se connaître très rapidement dès le premier jour. Après, effectivement des travaux de groupe, parce que c’est l’idée que l’on va les mettre en situation au plus près de l’entreprise. Souvent, vous arrivez en entreprise, vous êtes mis avec des gens que vous ne connaissez pas. Et puis on rajoutera quelques soirées très rapidement qui permettent de s’intégrer.
(0 :22 :30)
FLORENT LEGEARD : Oui, les journées d’intégration, c’est basé sur un système, c’était ça quand je suis rentré, de « Business Game ». C’est-à-dire des jeux d’entreprise. Il y a des jeux managériaux où on est en groupe de 5/6. Du coup, tout de suite on apprend à se connaître. En troisième année, j’ai été avec quelqu’un du marketing, quelqu’un de communication, quelqu’un de logistique. Donc on avait des approches différentes qui nous soudent, qui nous font avancer. On ne connaît pas seulement les personnes de notre filière, mais aussi pas mal d’autres personnes.
(0 :23 :06)
Justement, Timothée se demandait s’il y a un BDE au sein de l’école et une bonne ambiance entre élèves. On parlait tout à l’heure de soirées, est-ce que l’ambiance vous la ressentez bonne ?
(0 :23 :13)
Erwan POIRAUD : Il y a un effet volume. Quand on a 2500 étudiants, par définition, il y a une activité qui est assez importante. Avant le BDE, il y a beaucoup d’évènements qui sont créés, que ce soit en entreprise, les étudiants sont mis en situation de compétition d’agence par exemple ou pleins de business games qui rythment chaque semaine l’école. Il y a aussi un BDE chaque année qui change et qui crée des activités complémentaires que ce soit sur le site ou ailleurs, et puis on l’a aussi intégré dans notre pédagogie. On a des programmes dits « open » qui permettent aux étudiants soit à l’intérieur de l’école soit à l’extérieur d’être proactifs pour gérer ou générer par exemple des situations un peu ludiques organisées. Cela a fait un grand succès avec des tables de Ping Pong. On a fait des tournois de ce type. Ce sont des tournois de FIFA par exemple, du foot à cinq ou du foot en salle. Il y a pas mal d’activités de ce type. C’est vrai qu’avec l’alternance ce n’est pas toujours le plus facile. Mais on essaie d’alimenter ces événements-là parce que cela crée de la vie tout simplement.
(0 :24 :23)
FLORENT LEGEARD : Les agences qui sont créées du coup de la création marketing ça rythme vraiment la semaine. Toutes les semaines, il y a un événement. Je crois que le prochain, c’est dégustation de vin.
(0 :24 :31)
Erwan POIRAUD et Sandra CAMBIANICA : C’était hier. Il a raté la dégustation de vin.
(0 :24 :32)
FLORENT LEGEARD : J’ai raté la dégustation de vin. Ce n’est pas grave. Cela rythme vraiment, du coup on se sent impliqué et on s’amuse malgré l’ambiance de travail.
(0 :24 :50)
Il y a une vie à côté.
(0 :24 :52)
FLORENT LEGEARD : Voilà, bien sûr. Heureusement.
(0 :24 :56)
Erwan POIRAUD : Ce qui est important, je crois, c’est que l’école aujourd’hui a pris vraiment de l’importance, mais comme elle est née sur un esprit très familial, et ce qui est très important pour moi, qui suis arrivé il n’y a très longtemps de ça, c’est que je trouve que cet esprit familial non seulement demain, l’équipe globalement, mais aussi du coup les étudiants, parce qu’on vit tous ensemble, il y a une proximité même physique dans les locaux qui permet cette vie collective.
(0 :25 :18)
FLORENT LEGEARD : Accessibilité aussi.
(0 :25 :21)
Pour rebondir sur la question de tout à l’heure « Puis-je rentrer en licence après une université ? » Océane nous demande sur Facebook « Faut-il un background spécifique pour entrer en Master ? Ou est-ce qu’une formation variée, mais cohérente est-elle acceptée ? » On ne sait pas vraiment ce qu’elle veut dire par là.
(0 :25 :35)
Erwan POIRAUD : Ce qui se passe, c’est que déjà tout dépend de la filière qu’elle aura choisie. Par définition comme on est sur des spécialisations en Master, en général on leur demande d’avoir un background, un passé qui soit orienté sur cette spécialisation ou qu’ils connaissent suffisamment l’entreprise pour ensuite venir se spécialiser. Sachant que l’on a d’autres programmes, ce n’est peut-être le moment d’en parler, mais qui s’intitulent les MBA qui permettent parfois de s’adapter à des gens qui ont des parcours beaucoup plus généralistes, qui sont plus de l’ordre de la reconversion. Je prends un exemple, on a fait de la biologie ou une licence de philo ou quelque chose. Là, la connaissance de l’entreprise n’est pas immédiate. Et du coup, là il y a un travail, on va refaire des prérequis avec un temps de fondamentaux. Là, ce n’est pas trop le cas, si on prend l’exemple du Master, quand ils arrivent en Master, parce qu’ils ont eu tous des licences qui ont un lien avec l’entreprise. Après où c’est un peu plus délicat, mais ce n’était pas dans la question, c’était par exemple si j’ai eu une licence, je ne sais pas, commerciale, est-ce que je peux aller vers la finance ou pas ? Là on va vérifier que les prérequis soient en cohérence. Et on a ce qu’on appelle des remises à niveau.
(0 :26 :47)
FLORENT LEGEARD : Les remises à niveau, cela permet de remettre à niveau. Et moi qui sort d’un DUT techniques de commercialisation, en troisième année je me retrouve en gestion patrimoine. Qu’est-ce qui se passe ? Ce n’était pas du tout ma formation, ni quoi que ce soit. Du coup, voilà, on apprend petit à petit à réfléchir en fonction du métier. Et on s’intègre au sein de l’entreprise.
(0 :27 :15)
Sandra CAMBIANICA : Là justement le rôle du chargé relation entreprise et du service relation entreprise va être important. Puisqu’un étudiant qui arrive dans une filière qu’il ne connaît pas, il va falloir lui expliquer les codes, lui présenter également les différents métiers auxquels il peut postuler afin qu’il ait le bon langage et la bonne posture en fonction de cette filière, et du coup des métiers qu’il aura choisis.
(0 :27 :37)
Oui, il peut être projeté dans un domaine qu’il connaît déjà peu. Ils appréhendent leurs premières semaines et plus dans une entreprise, dans le vrai bain, finalement dans le grand bain.
(0 :27 :45)
Sandra CAMBIANICA : Exactement. Il faut lui insuffler quelques clés et lui expliquer en quoi ça consiste finalement.
(0 :27 :55)
Vous parliez tout à l’heure des MBA. Est-ce qu’on peut parler des formations continues ? Vous en proposez ?
(0 :27 :59)
Erwan POIRAUD : Alors on propose aussi des formations sous le format que l’on appelle PPA Executive, justement. Une partie de nos diplômes peut être faite en formation continue. Sachant que c’est quelque chose que l’on va muscler au fil du temps. C’est vrai qu’on a un réseau d’anciens qui est assez important et certains qui viennent se reformer également tout au long de la vie parce c’est aujourd’hui la philosophie du monde de la formation. Là on est en train de développer quatre formations. Pour prendre un exemple très concret : le bac plus trois, ce qu’on appelle un niveau 2 dans le jargon de la formation professionnelle. On a fait un condensé en un an du bachelor sur soit du commercial, des ressources humaines, de la finance notamment, mais en prenant le métier le plus expert de ces différents programmes pour pouvoir le proposer en formation continue. Ça, c’est une piste, mais ça fait vraiment partie de notre stratégie de développement, à très court terme.
(0 :28 :59)
Justement, vous parliez des diplômés. Est-ce qu’ils ont une importance particulière ? Est-ce qu’ils font partie des entreprises partenaires ? Comment se développe le réseau des alumni ?
(0 :29 :27)
Erwan POIRAUD : Il se développe de deux manières et Sandra pourra en parler sur la partie relation entreprise. Aujourd’hui, c’est vrai que quand vous avez plus de 2000 étudiants et 2500 chaque année cela fait un réseau qui grossit fortement. Déjà, on s’en sert assez rapidement parce qu’ils viennent souvent témoigner auprès des plus jeunes, eux de leurs parcours, de leurs choix. Florent reviendra dans quelques temps pour expliquer justement comment il est passé, comment il a cheminé. Deuxième point, ils deviennent rapidement ambassadeurs et font la promotion sur la partie entreprise.
(0 :29 :39)
Sandra CAMBIANICA : Puis régulièrement, on reçoit des offres de nos anciens, qui régulièrement nous envoient un petit mail disant, je suis ancienne de PPA, que ce soit juste diplômée ou il y a 10 ans, et finalement elle revient chercher des alternants directement au sein de l’école. Ça c’est plutôt intéressant. C’est aussi amusant de voir comment ils peuvent avoir un niveau d’exigence qui sera un peu plus élevé que ce qu’eux avaient à l’époque. C’est assez drôle.
(0 :30 :07)
Erwan POIRAUD : Et puis on continue, sachant qu’il y a des nouveautés aussi. J’ai oublié de dire tout à l’heure qu’il y a quelque chose qui a fondamentalement changé dans notre métier, c’est qu’on est une école, un organisme de formation. Mais aujourd’hui on est une structure d’accompagnement sur toute la chaîne. Un peu avant qu’ils rentrent, Sandra l’a dit, dès le concours, on va commencer à les coacher, pendant évidemment, mais aussi sur la fin, voire même un peu après. On est en train de développer une nouvelle offre pour accompagner nos jeunes diplômés, ceux qui pour x raisons sont en veille, sont en transition, n’ont peut-être pas encore trouvé, sont partis à l’étranger pour faire une année sabbatique puis reviennent. Ceux-là, on continue de leur proposer des actions pour qu’ils soient placés, pour rencontrer des entreprises, ainsi de suite. Donc le réseau c’est capital. Les grandes écoles fonctionnent là-dessus, sur ce qu’on appelle « l’entre gens ». J’espère qu’ils pourront aussi donner des coups de main, être influents dans les entreprises.
(0 :31 :08)
FLORENT LEGEARD : Sur LinkedIn quand on peut voir par exemple cinq personnes qui étaient de PPA ou quelque chose comme ça, où il y a le petit logo, je ne sais plus comment cela est spécifié, cela fait toujours plaisir à voir et on sait que l’on peut les contacter s’il y a besoin.
(0 :31 :22)
Vous avez déjà rencontré des diplômés qui sont venus faire des interventions dans votre classe ?
(0 :31 :25)
FLORENT LEGEARD : Oui. Sur le créneau Open justement. Il y a plusieurs intervenants qui sont venus. Alors ce sont des conférences spécifiques en fonction des filières et en fonction des envies de chacun.
(0 :31 :40)
Erwan POIRAUD : Là c’est drôle parce que l’on voit maintenant que l’école vieillit du coup. Certains deviennent formateurs chez nous, deviennent profs également. Sur des temps assez courts et selon l’expertise. Je ne sais pas si ça veut dire que l’on s’embourgeoise.
(0 :31 :56)
Justement, les formateurs, les enseignants, ce sont des professionnels, des gens issus du monde professionnel ?
(0 :32 :03)
Erwan POIRAUD : On a 95 % de professionnels, soit en poste ou qui ont une expérience professionnelle très forte pour pouvoir transmettre. Sachant qu’on a une toute petite partie de permanents qui eux ont un profil de chercheurs. On a besoin de travailler cette formalisation, cette conceptualisation pour donner de la hauteur. Et puis ces professionnels ont une expertise qui est forte. Par contre, on essaie de les choisir avec un fort goût de la transmission et de la pédagogie. Je milite pour le fait de professionnaliser les enseignants. Ce n’est pas parce qu’on est un bon expert qu’on sera un bon enseignant. Et du coup, c’est ce qu’on essaye de promouvoir.
(0 :32 :45)
FLORENT LEGEARD : Je rebondis sur ça. Je trouve que c’est un élément qui est très important. Moi, la gestion de patrimoine, c’est une filière qui est commerciale dans le domaine un peu privé des personnes, c’est-à-dire que cela tire du juridique, du fiscal, cela tire de l’environnement familial de nos clients. C’est quelque chose qui est en rapport avec les gens. Il y a fort lien entre le client et son gestionnaire de patrimoine. Et l’avantage d’avoir des professionnels est qu’ils tiennent un discours en cours qui est vraiment celui qu’ils tiennent face aux clients. Et du coup, cela apporte de l’eau à notre moulin. C’est-à-dire que nous quand on revient dans l’entreprise, on a des arguments et on sait comment leur parler par rapport à l’expérience qu’on a eue avec nos professeurs. Et je trouve que c’est très important.
(0 :33 :35)
Vous ne sentez pas de différence, de fossé entre ce qu’on vous apprend et ce que vous mettez en application en entreprise ?
(0 :33 :41)
FLORENT LEGEARD : Non c’est même marrant parfois, il y a des similitudes qui se créent. On entend parler de ça pendant une semaine au travail et d’un coup on en parle à l’école, alors qu’on n’en a pas parlé pendant deux semaines, deux trimestres, un ou deux semestres. Et du coup, c’est marrant, il y a des liens qui se créent petit à petit. Soit on n’était pas attentif à certaines notions, soit des automatismes se créent.
(0 :34 :03)
Sandra CAMBIANICA : Moi ce que je retrouve aussi notamment quand je fais des rendez-vous en entreprise, c’est que dans certaines filières, ce sont les étudiants qui vont apprendre des choses directement à leurs tuteurs. Ça permet aussi aux tuteurs de se rendre compte qu’ils apprennent déjà beaucoup en formation. Et du coup, de se remettre à la page sur certaines pratiques notamment en communication par exemple avec ces différents réseaux qui se mettent en place, les réseaux sociaux que ce soit professionnels ou personnels d’ailleurs. Cela leur permet de garder un pied dans le milieu de la formation.
(0 :34 :34)
C’est un échange de connaissances.
(0 :34 :36)
Sandra CAMBIANICA : Tout à fait.
(0 :34 :38)
Vous aidez les étudiants à mettre un premier pied finalement dans la vie professionnelle avec l’alternance. Est-ce que vous les aidez aussi une fois qu’ils sont diplômés ? Comment vous les accompagnez les diplômés ?
(0 :34 :45)
Erwan POIRAUD : Justement, c’est le principe qu’on mettait en avant. C’est une nouvelle proposition qui est faite pour pouvoir poursuivre ces éléments-là. Jusque-là, on allait vers l’emploi premier. Or, maintenant, on prend en compte même des anciens, des jeunes diplômés qui ont jusque 2/3 ans d’ancienneté. On va continuer à faire des événements spécifiques pour eux où on va pouvoir leur proposer des offres. Mais c’est ça aussi le partenariat avec les entreprises, puisque les entreprises parfois disent : « j’aime bien votre mécanisme d’alternance. Par contre j’aurais besoin d’un jeune diplômé, donc qu’est-ce que vous pouvez faire en la matière pour nous aider ? Cela permet de proposer plus largement aux entreprises une offre qui va être plus dense et plus complète par rapport à ça.
(0 :35 :31)
FLORENT LEGEARD : Les intervenants étant des professionnels aussi, c’est vraiment un appui. Ils ont une vraie visualisation du marché du travail qui est dans le secteur d’activité. Et du coup, cela nous apporte vraiment de l’éclairage par rapport à ça. Si on a un projet, une entreprise qui nous plaît à la sortie, souvent on a gardé les adresses mails, en fonction des relations qu’on a pu avoir avec eux. Souvent, on peut leur poser des questions, ils sont assez avenants, ils sont assez accessibles. Et du coup, cela permet d’avoir une vraie image du secteur professionnel autre que celui de l’entreprise sur laquelle on peut être un peu focalisé, par moments.
(0 :36 :13)
Giang nous demande sur Facebook : « Je voudrais savoir comment se passe l’entretien du concours ? Concerne-t-il les connaissances spécialisées du domaine qu’on a choisi ? Ou des connaissances plus variées ?
(0 :36 :16)
Erwan POIRAUD : L’entretien, c’est un entretien collectif, pour une raison particulière : on va chercher à ce moment-là à voir comment l’étudiant va interagir en groupe. Et donc en général on leur propose des sujets de société, mais qui mènent aussi une dimension entreprise, un sujet qui connecte les deux, société et entreprise. L’intérêt est de voir comment ils structurent leurs pensées, comment ils argumentent, mais aussi comment ils écoutent les autres. C’est aussi une manière de voir comment ils vont vivre en classe et dans un groupe par rapport à cela. Sandra évoquait tout à l’heure les différentes modalités pour s’inscrire. Et puis, il y a un autre point, donc ça, c’est l’entretien. La partie dossier n’est pas évoquée dans la question, mais je me permets de rajouter, notamment pour les plus jeunes téléspectateurs, que repérer les commentaires qui sont notamment sur les bulletins va être très important. Je dis à ceux qui sont en première et terminale, faites attention parce que quelqu’un pour lequel il sera noté, « Travailleur, s’accroche, tenace, intéressé, curieux » correspond vraiment à ce que l’on recherche. Par contre le jeune qui aura sur son bulletin « Gros potentiel, mais n’a rien fait jusque-là, bavard, peu impliqué, absent », comme vous l’imaginez, cela va beaucoup moins nous intéresser même si sa moyenne peut-être sensiblement supérieure dans certains cas.
(0 :37 :37)
Est-ce que vous vous rappelez de votre entretien Florent ?
(0 :37 :40)
FLORENT LEGEARD : Oui, je m’en rappelle. Je ne sais si c’est intéressant à dire. J’étais avec un ami, on a passé par chance l’entretien ensemble. Lui était un peu plus en retrait, j’essayais de lui renvoyer la balle pour qu’il réponde, etc. Mais c’est vraiment un échange qui est organisé pendant l’entretien où chacun structure ses idées, et où on peut débattre en fonction des sujets et autres, et du coup, c’est vraiment là que l’on voit la vraie personnalité et ceux qui sortent du lot par rapport à leur aisance à l’oral.
(0 :38 :11)
Donc bon souvenir ?
(0 :38 :12)
FLORENT LEGEARD : Pour moi, bon souvenir parce que c’est un exercice qui me plaît. Oui, bon souvenir.
(0 :38 :15)
Erwan POIRAUD : Petit conseil, certains nous posent souvent la question « Comment je peux faire pour me préparer, pour réviser ? » Pour moi, il n’y a qu’une chose, c’est de se tenir au courant de l’actualité, aller lire tous les jours un journal, soit généraliste, soit à dominante économique, pour que ces thèmes-là s’imprègnent. C’est comme un muscle, il faut l’entretenir chaque jour. Ce n’est pas en bachotant 15 jours avant qui va se passer quoi que ce soit.
(0 :38 :42)
FLORENT LEGEARD : Souvent c’est moins de 15 jours. Souvent c’est en arrivant au stade Charléty qu’on se demande « Qu’est-ce qui s’est passé dans l’année ? »
(0 :38 :47)
Erwan POIRAUD : Alors c’est pour ça. J’étais plus optimiste. Et donc, cela veut dire, cela ne sert pas à grand-chose. C’est un peu vain. C’est une manière aussi de se projeter du coup dans les études supérieures.
(0 :38 :59)
Le conseil peut aussi être de rester naturel finalement. De se montrer tel que l’on est.
(0 :39 :02)
FLORENT LEGEARD : Professionnel.
(0 :39 :04)
Erwan POIRAUD : Oui professionnel, parce qu’il faut garder de la spontanéité, certes, mais par contre il faut se préparer et de plus en plus. Parce que dès qu’ils vont rencontrer un chargé de relation entreprise, cela va être aussi comment je me présente en 30 secondes, en 1 minute. Comment je suis assez rapidement impactant. Et ce n’est pas le jour J quand je suis naturel. En général, le naturel va vous jouer plutôt des tours. Donc il ne faut pas arriver de manière mécanique avec un discours tout construit et qui sonne creux, mais plutôt arriver préparé dans une tenue professionnelle, avoir réfléchi à son parcours.
Et puis un autre point, puisque l’on est aux conseils, je crois que l’émission va bientôt toucher à sa fin, donc, on va pouvoir discuter de cela, c’est aussi la cohérence du parcours. Alors, c’est vrai que parfois les plus jeunes qui sont en terminale, ce n’est pas facile parce qu’ils ne savent pas très bien ce qu’ils veulent faire. OK, ce sont des bons élèves, ils sont curieux, ils connaissent très peu l’entreprise... Nous, on va les guider par rapport à ça, mais cela n’empêche pas d’aller chercher des éléments.
Aussi, certains ne sont pas du tout cohérents, parce qu’ils vont vous dire « moi je suis hyper dynamique » et tout leur corps va dire autre chose ou tout leur langage. Ou alors, « je suis très curieux », et là vous leur demandez « ah bon c’est quoi le dernier livre que vous avez lu ? », et là tout s’effondre. Ou « j’aime, je ne sais pas, le sport, le milieu bancaire ou quoi que ce soit ». Vous pensez les aider en leur demandant « Vous avez lu quelque chose dernièrement sur le sujet ? », « est-ce que vous pouvez me citer une entreprise de ce secteur-là ? », et là aussi cela s’effondre. C’est cette cohérence-là qui va être jugée.
(0 :40 :39)
FLORENT LEGEARD : Spontané mais professionnel tout de même.
(0 :40 :42)
Il faut réfléchir à ce que l’on dit pour ne pas se faire piéger finalement.
(0 :40 :45)
FLORENT LEGEARD : Oui tout en étant naturel et tout en ayant un discours cohérent au final. C’est un échange. Les personnes qui sont là ne sont pas là pour nous piéger ou quoi que ce soit. C’est vraiment un échange entre guillemets. On parlait des journaux tout à l’heure. Quand on arrive dans le monde de l’entreprise et que le client face auquel on doit vendre quelque chose normalement nous apprend des choses sur notre secteur, ce n’est simplement pas possible. C’est là où c’est difficile étant donné qu’on est en alternance, car il faut entre guillemets s’élever et avoir un positionnement professionnel.
(0 :41 :26)
Erwan POIRAUD : Ce que l’on dit ce n’est pas forcément pour l’école. C’est surtout parce que très rapidement, derrière, il va y avoir la même chose en entreprise. Et là en général, les entreprises ne sont pas plus bienveillantes que cela.
(0 :41 :34)
Sandra CAMBIANICA : Les questions pièges en entretien sont assez fréquentes. Donc effectivement, il faut pouvoir être préparé à tous types de situations par rapport à cela.
(0 :41 :41)
Justement, comment on peut rassurer les entreprises qui vont accueillir un alternant, qui sort du bac finalement, qui manque d’expérience en entreprise ? Comment on peut leur dire cela ça va bien se passer ? Parce que c’est un risque à prendre finalement. (0 :41 :59)
(0 :41 :59)
Sandra CAMBIANICA : Ce sont plus les étudiants qu’il faut rassurer que les entreprises parce qu’au final si les entreprises prennent les étudiants en première ou en deuxième année c’est qu’elles savent qu’ils n’ont peu voire pas d’expérience. Là du coup, c’est la mise en place d’un accompagnement en entreprise pour aider les étudiants à monter en compétences. C’est plutôt l’inverse. C’est plutôt les étudiants qui viennent nous voir en disant : « du coup, je vais bientôt commencer en entreprise. Qu’est-ce que je dois faire ? Et comment je dois faire ? » C’est plutôt dans ce sens-là que cela se passe.
(0 :42 :27)
Vous répondez à leurs craintes au début ?
(0 :42 :30)
Sandra CAMBIANICA : On les rassure. En général les 15 premiers jours sont un petit peu difficiles, mais au final, cela se passe plutôt bien. Il n’y a pas trop de soucis de ce côté-là.
(0 :42 :40)
FLORENT LEGEARD : Pour repartir sur la question « est-ce qu’on est perdu à la fin ? », pas du tout parce qu’on est tous dans la même galère où on va commencer dans deux jours. « Qu’est-ce qui va se passer ? » On s’entraide par rapport à ça.
(0 :42 :54)
Alors Inès nous demande : « Est-ce que vous aidez pour l’entrepreneuriat ? » Est-ce que vous accompagnez des étudiants qui voudraient créer leur propre entreprise ?
(0 :42 :59)
Erwan POIRAUD : Oui fortement. Parce que déjà, ici, on a une spécialisation entrepreneuriat. C’est plutôt vers le Master. Et puis aussi parce que nous portons par exemple des concours, nous faisons participer nos étudiants à des concours de création d’entreprise. J’en prends un parce que c’est notre actualité qui s’appelle Engrainage. Ici, on va poser une petite graine entrepreneuriale. Sous la forme de challenges qui concernent toutes les écoles en l’occurrence du réseau GES, plus des éléments pédagogiques en interne où ils vont avoir, quand ils choisissent cette spécialisation, à développer ça. L’entrepreneuriat c’est une notion un peu complexe, c’est quand on veut créer son entreprise, mais de plus en plus, c’est l’esprit entrepreneurial qu’on essaie de développer, c’est-à-dire en imaginant que c’est votre propre bébé, comme si votre activité était presque votre entreprise, votre situation. Et là, c’est plus sur un état d’esprit que l’on va travailler. Il y a plein de mises en situation avec des compétitions d’agence, de jeux d’entreprise.
(0 :44 :12)
FLORENT LEGEARD : C’est vraiment formateur. On est en compétition au sein d’un univers et chacun prend des décisions, chaque groupe, par rapport à son entreprise. Et il y a un algorithme qui tourne. On sort un challenge, un classement. Ceux qui ont l’esprit compétitif sont boostés par rapport à ça. Je parle peut-être pour moi.
(0 :44 :36)
Axelle se demande si elle peut faire son alternance dans une toute petite entreprise. C’est une entreprise qui a trois salariés.
(0 :44 :39)
Sandra CAMBIANICA : Bien sûr, cela ne pose aucun problème. Il faudra voir son périmètre et quelles missions vont lui être confiées. Mais, il n’y a aucun souci pour aller dans les TPE ou grands groupes. Il n’y a pas de problème pour l’alternance.
(0 :44 :53)
Erwan POIRAUD : Le problème sera plutôt pour Sandra et son équipe. L’accompagnement sera plus fort pour une petite structure qui n’a pas trop la connaissance de ces mécanismes et de ces dispositifs. C’est nous qui allons avoir un travail un peu différent avec ces entreprises.
(0 :45 :10)
FLORENT LEGEARD : J’ai des amis qui sont dans des cabinets de gestion de patrimoine qui sont petits où il y a simplement le directeur et une secrétaire. Ils sont trois et cela ne pose pas de problème. Et justement, c’est même plus enrichissant parfois.
(0 :45 :26)
Erwan POIRAUD : La question est posée à un jeune au début. Certains vont être plus à l’aise dans des grosses structures, très carrées, avec des process, ainsi de suite. D’autres ne vont pas supporter être dans cet encadrement. Parce que dans une petite structure vous allez faire un peu tout, c’est très polyvalent. C’est aussi via la personnalité de l’étudiant.
(0 :45 :47)
Est-ce qu’il y a beaucoup d’étudiants en alternance qui restent ensuite pour leur premier emploi dans les entreprises qui les ont accueillis ?
(0 :45 :53
Erwan POIRAUD : J’allais dire « oui » et « non » Pourquoi oui, parce qu’il y a une offre qui va être faite. Pourquoi non, et c’est un problème de riches, parce que les alternants, bien que cela dépende des filières, ont des très belles offres à la sortie. Pour prendre une métaphore liée au football, il y a une sorte de mercato qui se fait à la sortie des études. Certaines entreprises se retrouvent même en difficulté parce qu’elles ont bien formé le jeune, leur fait une proposition très correcte… Et puis une plus grosse structure peut arriver et faire une plus belle offre. On essaie de dire à l’étudiant, attention, c’est peut-être plus cohérent, il ne faut pas être trop impatient... Mais parfois, il y a une différence de salaire assez importante... Donc oui, il y a une offre qui est souvent faite, mais ils ne restent pas toujours parce qu’il y a ces sirènes qui nous appellent.
(0 :46 :43)
FLORENT LEGEARD : On est en plein dedans. Les étudiants commencent à voir petit à petit pour les offres, pour les cinquièmes années. Après c’est un débat de toutes les semaines de savoir si : « Qu’est-ce qu’on fait ? On reste, on ne reste pas ? » Après cela dépend de l’état d’esprit de ce que souhaitent certaines personnes. Il y a des camarades qui veulent rester, d’autres qui veulent potentiellement partir. Après, ils veulent peut-être partir, mais est-ce qu’ils vont en avoir la possibilité ? Est-ce qu’ils vont réellement le faire ?
(0 :47 :11)
Erwan POIRAUD : Ce qui est plutôt bien, c’est ce qu’ils ne se disent pas : « Est-ce que je vais trouver un travail ou pas ? », mais plutôt « Dans quelles structures je vais aller ? »
(0 :47 :20)
FLORENT LEGEARD : Si on est bon et professionnel pendant tous le cursus de l’alternance, je ne vois pas pourquoi l’entreprise aurait pris la peine de former quelqu’un pendant deux ans pour après, entre guillemets, le laisser dans les méandres du marché du travail.
(0 :47 :34)
Erwan POIRAUD : Et il y a un principe simple, c’est que les personnes qui sont jeunes sont plus attractives aussi sur le plan salarial. Ce qui se passe d’habitude est qu’on leur reproche toujours le manque d’expérience. Certains, qui n’ont pas fait cinq ans d’alternance mais quand même, peuvent facilement cumuler trois ans d’expériences professionnelles. Ce qui fait que quand vous avez 23 ans, trois ans d’expériences professionnelles, bien formé, expert sur un sujet... Honnêtement, vous avez toutes les chances du monde
(0 :47 :57)
C’est une valeur ajoutée.
(0 :48 :02)
Erwan POIRAUD : En région, en province, mais même sur Paris, il y a pas mal d’offres.
(0 :48 :06)
La plupart des alternants restent à Paris ?
(0 :48 :08)
Erwan POIRAUD : Non, c’est très vaste. Paris certes polarise l’emploi mais nous notre bassin de recrutement est beaucoup plus large, puisqu’aujourd’hui on voit qu’il y a des gens qui sont à Lille, à Nantes, à Lyon...
(0 :48 :28)
Claire nous demande : « Où se situe l’école ? »
(0 :48 :31)
Erwan POIRAUD : Alors, l’école se situe à trois endroits différents. Je m’explique, on a trois campus, trois sites. Cela ne va pas dire grand-chose aux gens mais on a à la fin de la plaquette une petite caméra que l’on peut voir sur le site. Le site principal que l’on appelle le campus Montsouris est dans le sud de Paris, dans le 14ème arrondissement. Il jouxte le parc Montsouris. On a un 2ème campus qui est dans le 11ème arrondissement de Paris, que l’on appelle le campus Voltaire mais qui est en fait dans le 11ème. Et puis un autre qui est plutôt une antenne, également proche de Montsouris qui est en face, pour les connaisseurs, du stade Charléty.
(0 :49 :18)
On est dans le centre de Paris.
(0 :49 :19)
Erwan POIRAUD : Oui, tous est dans Paris intra-muros.
(0 :49 :20)
Paul qui n’a peut-être pas suivi le début de notre live revient sur le recrutement en alternance et nous demande : « Est-ce facile de trouver une alternance ? ». C’est une question à laquelle on a déjà répondu. Peut-être qu’on peut revenir pour lui sur les évènements recrutements ?
(0 :49 :39)
Sandra CAMBIANICA : Le recrutement pour aider et accompagner dans la recherche d’entreprises. On a les speed meeting, avec trois speed meeting par an. Avec 80 et 100 entreprises sur chaque speed meeting sur janvier, juin et septembre. On a également et on n’en a pas parlé tout à l’heure effectivement, des rendez-vous dédiés. Là, c’est une entreprise qui va venir directement dans les locaux de PPA, et qui va proposer différents postes et nous, on va lui proposer des candidats. Donc cela se fait sur le format d’une demi-journée ou d’une journée, et on en propose un par semaine. Donc c’est assez intense.
(0 :50 :14)
Vous, Florent ce n’est pas comme ça que vous avez trouvé votre alternance ? Vous pouvez nous parler de votre recherche ?
(0 :50 :20)
FLORENT LEGEARD : Ma recherche s’est faite en DUT. Je cherchais un stage de fin d’étude. Un stage de quatre mois de mémoire. Et du coup je l’ai fait au sein de la BRED banque privée. C’est une filière de gestion de patrimoine de la BRED banque populaire. Du coup, ils ont souhaité me garder en alternance. Alors pour être honnête, c’était panique à bord, parce que j’avais prévu de faire une année de césure. Du coup, j’ai trouvé PPA et PPA m’a trouvé parce que j’ai réussi le concours. Du coup, cela a matché comme ça. Je suis parti pour le Bachelor gestion de patrimoine. Du coup, je suis en Master 2. Et je finis ma carrière d’études à PPA.
(0 :51 :05)
Vous allez réussir à la faire cette année « off » ?
(0 :51 :10)
FLORENT LEGEARD : Je crois que cela ne va pas plus être envisageable. On verra les vacances plus tard. Autant foncer dans le travail. Donc après, il y a plein d’amis qui ont trouvé à côté avec la recherche personnelle, leurs réseaux ou par les évènements qui sont créés par PPA. Mais il y a plein de biais qui sont à leur disposition pour trouver l’alternance.
(0 :51 :33)
Notre Facebook live va toucher à sa fin. Je vais vous laisser conclure encore une fois Florent par un conseil que vous pourriez donner aux jeunes qui nous écoutent, qui sont en pleine recherche d’orientation, en train de se renseigner sur toutes les formations, sur toutes les écoles qu’ils peuvent trouver. Je vais vous laisser donner votre petit conseil ?
(0 :51 :49)
FLORENT LEGEARD : Mon conseil, c’est simplement être professionnel. Avec PPA, l’alternance et l’entreprise cela permet de bien se professionnaliser pour son secteur d’activité. Et cela permet d’avoir une expérience professionnelle avec une formation et toutes les clés à la sortie pour trouver du travail au final
(0 :52 :13)
Vous aussi, vous avez des conseils à donner aux jeunes de terminal ou même plus ?
(0 :52 :17)
Erwan POIRAUD : Moi, j’ai déjà donné mes différents conseils sur la culture générale. C’est déjà d’obtenir leur diplôme. Ce sera la clé d’entrée pour pouvoir rentrer chez PPA.
(0 :52 :26)
Avec de bonnes appréciations.
(0 :52 :28)
Erwan POIRAUD : Exactement, donc là ce sont ces conseils-là. Vraiment, de venir voir PPA, les écoles... C’est important de sentir, de venir aux journées portes ouvertes. C’est quand même un choix très engageant sur trois ou cinq ans. Et donc il faut sentir cette école-là. Et puis sentir le collectif parce que j’ai un slogan qu’on aime bien chez PPA qui est « tout seul on va parfois plus vite mais ensemble on va toujours plus loin », donc ce sera mon dernier mot pour PPA.
(0 :52 :58)
S’ils ont des questions, qu’ils n’hésitent pas à me les poser ou bien de les poser sur le Facebook de PPA.
(0 :53 :11)
Merci beaucoup d’avoir répondu aux questions de nos spectateurs et merci à vous de nous avoir suivis. On se retrouve très bientôt pour un nouveau Facebook Live sur la page de Diplomeo. A très bientôt et merci encore.