Avis sur UFR Histoire de l'art et archéologie, Université Paris-Sorbonne Paris IV

L'enseignement de licence au sein de l'UFR est excellent et complet. On notera en histoire de l'art le module de L3 "études visuelles et culturelles" qui est excellent et qui s'ouvre au cinéma, à la culture populaire et aux sciences. La formation pousse rapidement les étudiants à se responsabiliser et à réfléchir par eux mêmes. Les professeurs ne mâchent pas le travail mais sont à l'écoute mais au niveau du master les séminaires recherche HDA sont peu variés et les étudiants étant obligés de s'inscrire à trop de cours pour valider leur cursus suivent alors des matières qui n'ont rien à voir avec leur spécialité de départ. Incohérence ne convenant pas d'ailleurs aux professeurs. Autre problème, les ambitions personnelles du corps enseignant qui suscitent des tensions au sein de l'équipe pédagogique. Si ce n'est pas gênant en licence, cela peut être un réel frein au niveau du master. La présidence actuelle ne facilite pas non plus les choses.

L'ambiance entre les élèves à Paris IV est plutôt bonne. La vie associative en revanche n'offre absolument rien d'intéressant avant le doctorat. La dernière association de master crée est assez creuse et ne semble servir que les ambitions de ses créateurs. Evidemment, selon les promotions, les choses peuvent être amenées à changer. A partir du doctorat, les associations font un excellent travail qui sert tous les étudiants. Les journées d'étude organisée sont d'un bon niveau, la communication est bien gérée et permet aux doctorants d'être tenus au courant d'un certain nombre d'appels à communication. Le réel Bémol reste l'absence de lien entre Paris I et Paris IV qui pourtant partagent des locaux en Licence (Michelet) et en Master (INHA). Il est tout de même regrettable que certains étudiants alimentent une forme de rivalité infondée entre deux universités situées à un étage d'écart...

Pour la licence, les cours sont dispensés sur le site Michelet, proche du Jardin du Luxembourg. L'endroit est agréable mais il manque encore un espace cafétéria et l'installation d'un micro-onde. Le site du Master est concentré principalement au deuxième étage de l'INHA. Il n'y a pas de critique négative à faire à ce sujet. Le bâtiment est bien situé, la proximité avec la bibliothèque est très appréciable et les locaux sont parfaitement entretenus.

En licence les professeurs signet sans aucun problème les conventions de stage. En Master les choses se compliquent puisque les professeurs et parfois la présidence elle même sont peu nombreux à comprendre la nécessité de c certains étudiants à travailler. Il est difficile de réellement aménager ses horaires et les stagiaires ou étudiants engagés dans la vie active sont souvent pénalisés. La formation dispensé est de suffisamment bon niveau pour permettre aux personnes sortant de Paris IV de trouver du travail. L'université offre le choix entre master pro, master recherche et préparation à l'INP. Les 3 formations sont bien reconnues et ont bonne réputation.

J'ai trouvé les professeurs compétents mais généralement inaccessibles (peu proches de leurs élèves) Les classes sont surchargées, il faut littéralement se battre via une plateforme désuète lors des inscriptions pédagogiques pour avoir la chance d'obtenir le cours que l'on souhaite (les meilleurs cours et qui finissent le plus tôt sont donc réservés aux personnes ayant la meilleure connexion internet !).

Seuls les cours "fondamentaux" sont dispensés dans l'ufr d'HDA, les activités "extra-scolaires" et associatives mais aussi les options se trouvent dans les autres UFR (par exemple, les cours de langue - autre - que ceux spécialisés en HDA se trouvent à Malesherbes, Clignancourt ou la Sorbonne "mère", idem pour le c2i, le théâtre, les conseillères d'orientation, les problèmes administratifs, etc). Bref il ne faut pas avoir peur de se déplacer beaucoup mais l'ambiance y est bien plus chaleureuse que dans l'UFR d'HDA (que j'ai trouvé très froide et austère durant mes trois années de licence).

Les locaux ont besoin d'un sérieux rafraichissement. La bibliothèque est surchargée (il n'y a pas toujours de places libres), et il n'y a pas d'autres salles pour travailler. Contrairement aux autres UFR, il n'y a pas de cafétéria mais un petit fast-food itinérant a été mis en place devant l'amphi et le CROUS se trouve à 10minutes à pieds de la fac (on peut y manger des repas équilibrés et des pizzas pour environ 3euros) La localisation de L'UFR est agréable, tout près du jardin du Luxembourg pour se balader entre deux cours. Le complexe sportif Jean Sarrail est à 10 minutes à pieds de l'UFR et propose un large choix d'activités (pour les options de sport).

Il n'y a pas de stage en Histoire de l'art (éventuellement, des chantiers de fouille en qualité de bénévoles à chercher sur le site du ministère de la culture) J'ai été complètement livrée à moi même dans mes recherches et choix d'orientation.