Avis sur UFR Arts, lettres, communication, Université Rennes 2

Je me suis beaucoup ennuyé durant le master LGC. J'espérais beaucoup des enseignements fournis, après tout nous sommes dans un master littéraire ! Mais non, une grande majorité de ces cours m'a laissé de marbre... Concernant les enseignants, il y en a de très bons, très investis, qui tentent de compenser le manque d'écoute et d'accompagnement des autres. L'encadrement a été parfois problématique, comme lorsqu'un groupe a du créer une revue. De même, beaucoup d'étudiants viennent de parcours différents, avec un gros noyau de licence de lettres. Cela paraît positif de l'extérieur mais en fait beaucoup d'étudiants issus des parcours annexes (et même certains du parcours classique de licence lettres) ont développé un syndrome de l'imposteur car même si ce master se veut moderne, il y a encore beaucoup d'élitisme.

Excellente ambiance entre élèves et sur le campus.

Gros coup de cœur pour la BU et l'aspect très vert du campus. Les classes et couloirs méritent quant à eux un bon coup de neuf !

C'est probablement le point le plus négatif de ce master. Aucune préparation, aucun stage, aucun temps pour discuter de l'insertion professionnelle ou des projets de chacun. Pour ma part, mes DR de mémoire ne se rappelaient même plus de mon projet post études au moment de ma soutenance ! Certes on vous fait créer rapidement une revue, on vous fait visiter la maison de la Poésie et on vous fait venir une personne pour discuter de l'édition rapidos dans le cadre de cette UE, mais sinon ? Plein d'élèves voulaient construire un projet de doctorat, ils attendent toujours. Quant à ceux qui ont voulu s'insérer dans le milieu professionnel, ils ont été clairement jeté dans la nature. Très très peu d'élèves ont trouvé un emploi, ceux qui ont réussi c'est en général parce qu'ils ont été bénévoles durant toute leur scolarité ou ont travaillé à côté. Et même dans ces cas de figures, tous n'ont pas d'emploi, encore moins dans la culture ! On ne vous explique RIEN! Pas de préparation pour les concours (même le CAPES, j'ai eu plus d'infos en licence qu'ici), le travail fonction publique/fonction privé, les passerelles entre masters, la construction d'un projet doctoral, les différents acteurs pouvant embaucher... RIEN! Et quand vous sortez du master Littérature Générale et Comparée, on vous dit que vous n'avez rien pour travailler en librairie, en bibliothèque, dans l'édition, dans les archives, dans l'enseignement etc. Il vous manque toujours soit un concours, soit un autre master, soit... Et ça c'est une énorme claque! Pour le doctorat, il n'y a clairement pas de place après alors que c'est un master de recherche, et encore moins de financement ! Pour les adresses vers qui vous tourner en cherchant un emploi, ne comptez pas sur eux non plus.

De très bons enseignements mais encore mieux lorsqu'on souhaite s'orienter dans l'enseignement et la recherche.

La licence n'est pas d'une superbe ambiance car nombreuses sont les personnes ne sachant pas pourquoi ils sont là, et ce étant normal lors des premières années. Ainsi, il faut savoir que les critères fondamentaux de la faculté sont le savoir et l'autonomie.

Les locaux sont confortables notamment le bâtiment T qui est tout neuf. Salle équipé de mac et des logiciels PAO mais encore de grande salles de conférences et salles-ateliers très ergonomiques... Enfin l'édulab dispose d'imprimantes 3D et d'une découpe Laser.

L'insertion pro dépend de votre dossier et de votre expériences pro. Autrement dit, de vos stages, notes, échanges scolaires... Ainsi, il n'y a pas de raison de ne pas réussir après un master grâce à cette faculté. De plus il possible de partir en échange dans de multiples universités dans le monde entier grâce à cette faculté.

La qualité des cours est bonne ! L'enseignement ainsi que les professeurs sont dans l'ensemble de très bonne qualité !! Cependant, je reproche un manque d'approfondissement dans certaines matières (faute de temps). La première année de licence est marquée par un choix de mineure de découverte : Histoire, communication, arts du spectacle... Ce choix doit être conservé pour au moins un an et permet si jamais votre formation actuelle ne vous plait pas de passer en deuxième année de votre choix de mineure de découverte. Pour ceux qui n'ont pas vraiment de projet professionnel cette mineure obligatoire est très interessante ! Cependant pour ceux qui ont déjà une idée de profession, ce choix peut être pesant et handicapant... Ils devraient réfléchir à l'élaboration de deux propositions : mineure de découverte ou approfondissement de matières dans notre formation.

La vie étudiante à Rennes est très agréable ! Seul point noir : Rennes 2 est assez connu pour ses blocages répétitifs qui peuvent être embêtant pour le bon déroulement des examens...

L'université Rennes 2 est très bien desservie : métro, bus... Les infrastructures et les locaux sont corrects. Le petit bémol : l'administration !

Les facultés sont toutes réputées pour des cours en amphithéâtres et des TD. La rencontre avec des professionnels est peu présente... Il est véritablement dommage de ne pas faire participer plus de professionnels pour ouvrir notre champ de vision !

Professeurs généralement pédagogues pour cette formation, pour les contrôles continus on a pas mal d'exposé ce qui est vraiment plus formateur, et nous permet de travailler en autonomie. Cours assez concrets

Même si notre BDE n'est pas des plus actifs, il propose quand-même pas mal de sorties culturelles, le campus crée aussi des événements en rapport avec l'art, si l'on se soucie de ce qu'il se passe on trouve toujours quelque chose à notre goût.

Superbe campus, très facilement accessible, dans un quartier vivant, locaux très bien aussi, équipement de qualité

Je ne peux juger cette catégorie puisqu'elle ne me concerne pas

En LÉA anglais allemand le niveau est élevé... trop élevé ! On travaille tous énormément en allemand pour espérer obtenir des 10/20. Cette langue est beaucoup plus difficile que l'Espagnole. C'est incompréhensible que l'université ait pour nous les mêmes exigence que pour celles et ceux qui font LEA anglais-espagnole sans nous donner de cours d'allemand supplémentaires pour compenser la différence de difficulté. Sinon en règle générale on multiplie les matières et chaque matière veut nous en apprendre le plus possible. C'est bien d'être aussi pluridisciplinaire, mais personnellement je n'ai retenu aucun cours en détails et j'ai aujourd'hui des bases fragiles.

C'est un peu impersonnel car nous sommes nombreux, mais l'ambiance était agréable. Il y a de nombreuses associations très dynamiques à Rennes 2

Les locaux de l'UFR langues sont vieillissants mais ça va. Rennes 2 est située juste à côté d'une station de métro : c'est un vrai plus !

Nous sommes un peu laissés à l'abandon pour trouver notre premier stage en L3. Ça m'à beaucoup posé problème.

L'enseignement à Rennes 2, c'est pile ou face. J'ai connu des personnes incroyablement douées de connaissances sur leur spécialité, et passionnées de transmettre et d'enseigner, autant lors de cours magistraux que de petits ateliers. Mais d'autres enseignant·e·s ne savent pas partager leur goût de l'art, et peinent à évaluer de façon juste leurs élèves. Autrement, le contenu des cours est plutôt bon, quoi qu'il pourrait explorer davantage d'options d'ateliers et de cours théoriques, ainsi qu'une approche plus spécialisée encore en L3 et M1. L'organisation des plannings semble assez aléatoire, bon courage si vos cours se chevauchent ou terminent à 21h.

L'ambiance étudiante de Rennes 2 est plutôt posée. On s'y sent bien, on s'organise à notre façon, on gère notre assiduité comme bon nous semble sans une trop grande pénalité. Mais il manque des choses à faire à la fac, en-dehors des cours. La vie associative est un peu pauvre à mon goût, et le BDE dédié aux formations d'art et d'archéologie (HAAAP), n'est pas très actif malgré ses quelques propositions de voyages. La vie événementielle de Rennes 2 est calme. Malgré tout, on est quand même bien ici quand, comme moi, on aime lézarder et profiter du temps entre les amphis, TD et ateliers.

Nous manquons d'espaces de travail, en particulier pour les ateliers et salles de TD qui sont blindés lors des premiers mois de l'année et ne nous permettent pas - notamment en arts plastiques - de profiter de toutes les opportunités de création que nous aimerions. Les bâtiments manquent un peu de charme, mais j'apprécie les travaux de rénovation récemment entrepris au bâtiment D et au nouveau voisin du grisonnant bâtiment B. Le campus manquerait de quelques installations sculpturales, d'un point d'eau ou d'un décor végétal pour être qualifié de joli ; mais il est sympathique de se poser dans le pelouse lorsque le printemps arrive, avec un sandwich ou un café entre deux cours. La localisation est plutôt tranquille, hors du centre-ville, à proximité du métro et des bus ainsi que de quelques petits commerces et d'un supermarché.

L'expérience de la mobilité étudiante à l'international - en l'occurrence au Canada - et la médiation avec les membres du Service des Relations Internationales, sont top. Les modalités de stage en dernière année de Licence Arts plastiques, en revanche, sont assez ridicules : 24h minimum et un compte-rendu d'une dizaine de pages...

Très bonne enseignement, malgré une désorganisation général